Robert Shwartzman, pilote d'essai de la Scuderia Ferrari, est très discret depuis le début du conflit opposant la Russie et l'Ukraine. Le pilote russe utilisera une autre licence pour la F1.
Depuis le début du conflit entre la Russie et l'Ukraine, il est difficile pour un pilote russe de courir. Plusieurs ont abandonné, notamment à cause des conditions imposées par la FIA, à savoir courir sous bannière neutre, mais aussi signer un engagement reconnaissant qu'ils perdent leur droit de participer s'ils expriment leur soutien à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Alex Smolyar est l'un des seuls pilotes du Circus à courir en FIA F3, avec un drapeau neutre et une monoplace sans le moindre soutien de ses partenaires russes. En F1, Nikita Mazepin a perdu son volant chez Haas, remplacé depuis par Kevin Magnussen.
Robert Shwartzman, une exception russe ?
Mais un pilote s'est fait discret depuis le début du conflit, c'est Robert Shwartzman. Le pilote russe, membre de la Ferrari Driver Academy, n'a pas communiqué sur le sujet, ni même sur ses intentions pour la suite de sa carrière. Rappelons que le pilote roulait sous licence russe la saison passée en FIA F2.
Mais cela ne semble pas être un problème pour la Scuderia Ferrari. Mattia Binotto s'est exprimé à ce sujet dans le paddock d'Imola, où se court la quatrième manche du championnat 2022 de F1.
"Robert Shwartzman est né en Israël, il a un passeport israélien. En termes de licence, ce n'est pas une licence russe'', explique-t-il à RaceFans. "Il était également en accord avec les entreprises russes, il a interrompu tout accord qu'il a obtenu avec celles-ci. Donc, pour le moment, il est toujours notre pilote d'essai, il restera pour cela, et si nous aurons à l'avenir des opportunités de le laisser piloter, nous le laisserons probablement faire''.