En Formule 1, et ce depuis le commencement de la discipline, chaque voiture est floquée d’un numéro. Ces numéros servent de raccourci pour désigner les pilotes. Ce raccourci est utile pour le directeur de course comme pour les spectateurs. Ils font alors partie du quotidien dans le domaine sans que personne ne connaisse réellement leurs types d’attributions ou leurs significations.
Les numéros dans les différents règlements
A la naissance de la Formule 1, le règlement général ne prévoyait pas d’attribution. Chaque organisateur de Grand Prix attribuait aux concurrents des numéros. En général, il les attribuait en fonction de l’ordre d’inscription. Jusqu’en 1974 il s’agissait alors d’une attribution on ne peut plus pratique.
Dès le début de la saison 1975 jusqu’à la saison 2013, le règlement fut changé. Les numéros étaient distribués pour l’ensemble de la saison. Le principe était que chaque pilote se voyait attribuer un numéro en fonction de sa position lors de la saison précédente. De ce fait le spectateur arrivait à reconnaître visuellement les acteurs principaux de la saison.
Au début de la saison 2014, un changement total dans le règlement, chaque pilote choisit un numéro compris entre 2 et 99. Une fois choisi, ce numéro lui est permanent durant toute sa carrière. C’est un bouleversement dans l’histoire de la Formule 1. C’est la première fois que les pilotes choisissent eux-même leur numéro.
La signification des numéros choisi par les pilotes en 2014
Pour certains, ce numéro est sélectionné par hasard comme Marcus Ericsson qui a déclaré « Qu’il aimait, juste, bien le numéro 9 ».
Mais pour la majorité, la sélection est influencée par des facteurs sentimentaux ou de superstition. Par exemple, beaucoup de pilotes comme Lewis Hamilton, Daniel Ricciardo, Max Verstappen ou encore Fernando Alonso ont choisi le numéro avec lequel ils ont commencé leur carrière en karting.
D’autres ont été plus sentimentaux tel Romain Grosjean puisque ce dernier a sélectionné le numéro 8, sa femme étant née un 8 décembre et leur rencontre date de 2008. Il a de plus ajouté qu’à ses yeux, son fils était la « huitième merveille du monde ».
Certains sont allés au plus simple, tel Kimi Räikkönen par exemple. Ce dernier a gardé le numéro qui lui avait été attribué durant la saison 2013. Pour Nico Hülkenberg, il n’y a aucune explication sur le choix de son numéro 27.
Certains pilotes ont joué du côté pratique du choix de leur numéro… En effet, quelques têtes du plateau ont choisi un chiffre de manière à ce que ce dernier puisse être inséré dans leur nom de famille. On peut citer Carlos Sainz (Carlo55ainz), Romain Grosjean (R8main) ou pour finir Valtteri Bottas (Bo77as).
Dans tous les règlements antérieurs à la saison 2014, tous les champions du monde héritaient du numéro 1. Qu’en est-il aujourd’hui ? Depuis le changement d’il y a 3 ans, le champion du monde a la possibilité d’abandonner durant une année son numéro permanent pour se voir attribuer le numéro 1. Mais Sebastian Vettel ou Lewis Hamilton n’ont pas fait ce choix en trois saisons. A croire que ce concept de numéro plait aux pilotes, ils ne veulent plus s’en détacher.
Les numéros des pilotes déjà présent en 2016, de la saison 2017
Lewis Hamilton (44) : Le pilote anglais a choisi d’utiliser le numéro qui l’accompagnait déjà lorsqu’il était à ses débuts, dans la petite catégorie, le karting.
Daniel Ricciardo (3) : Le pilote numéro 1 de chez Red Bull a fait le même choix que son ami de Mercedes, non numéro de karting.
Sebastian Vettel (5) : Vettel est très attaché à ce numéro. Ce dernier était celui qu’il portait lorsqu’il a été pour la première fois champion du monde.
Max Verstappen (33) : Ce numéro est celui que le jeune pilote a l’habitude d’utiliser depuis son plus jeune âge, notamment en karting.
Kimi Räikkönen (7) : Choix pragmatique. Le pilote Ferrari a sélectionné le numéro qu’il avait avant le changement de réglementation.
Valtteri Bottas (77) : Avec ce numéro, le futur pilote numéro 2 de la flèche d’argent peut l’insérer dans son nom (Bo77as).
Fernando Alonso (14) : Pour le champion espagnol, le choix tient de la superstition. Aussi, il a remporté le 14 juillet 1996 une course de karting à l’âge de 14 ans, avec une voiture portant ce même numéro.
Carlos Sainz Jr (55) : Avec ce numéro, Sainz peut écrire son nom : Carlo55ainz. Qui a copié l'autre entre Bottas et Sainz ?
Daniil Kvyat (26) : Pour le pilote russe, son jour de naissance est ainsi utilisé en guise de numéro.
Romain Grosjean (8) : Le pilote Haas remporte la palme du choix le plus romantique. Le 8 est effectivement le jour de naissance de sa femme. Il a également rajouté que son fils était à ses yeux la « huitième merveille du monde ».
Kevin Magnussen (20) : Le nouveau coéquipier de Romain Grosjean a fait le choix du numéro porté lorsqu’il était encore en karting.
Nico Hülkenberg (27) : Il n’y a pas d’explication au choix du nouveau pilote Renault.
Jolyon Palmer (30) : Le pilote britannique a choisi le numéro qui l’accompagnait durant ses débuts en F1 avec Lotus.
Marcus Ericsson (9) : Explication humoristique. Le pilote de Sauber « aime ce numéro ».
Le numéro des nouveaux venus en 2017
Esteban Ocon (31) : Le pilote français a ainsi débuté le sport automobile avec ce chiffre. Il était logique de l’utiliser pour son saut dans le grand bain.
Lance Stroll (18) : Pour le pilote canadien, l’explication revient à son âge. Il a 18 ans, il commence la formule 1, le choix est logique.
Stoffel Vandoorne (2) : Le nouveau pilote Mclaren a décidé de porter le chiffre qui l’accompagnait durant ses succès en Formule 4. Va-t-il lui permettre de continuer sur sa lancée ?
Pascal Wehrlein (94) : En manque d’inspiration, le pilote a décidé de porter son année de naissance sur sa monoplace.
A noter que la FIA a décidé que le n°17 ne pourrait plus être attribué à aucun pilote en hommage à Jules Bianchi.