Sebastian Vettel a pris pour habitude, depuis ses débuts en monoplace, de nommer ses montures. Et chaque année, il décide, avec ces mécaniciens, d'un nom pour "humaniser" cette monoplace. Une petite tradition sensée souder l'équipe autour de lui et ... d'elle.

Alors qu'elles avaient un nom un peu coquin au début de sa carrière en  F1, elles sont désormais plus sage. Paternité oblige? Pas spécialement, le pilote allemand a toujours alterné le malicieux et le mesuré.

De Julie à Loria

En 2008, la Toro Rosso qui lui a permis de remporter sa première course se prénommait Julie. Mais dès son arrivée chez Red Bull, les noms sont plus "croustillants". Il y a Kate et Kate's dirty sister en 2009 ou encore Kinky Kylie en 2011. Lucious Liz et Randy Mandy qui se partagent la saison 2010. Voire Hungry Heidi en 2013, qui a un double sens évident. S'entremêlent aussi des noms plus sages, comme Suzie en 2014, qui lui donna du fil à retordre toute la saison.  Ou encore, depuis son arrivée chez Ferrari, Eva (2015), Margherita (2016) et Gina en 2017.

Le nom de la SF71H est désormais connu et elle se nomme Loria. Un nom qui n'est pas anodin. Car il serait fortement inspiré  des lauriers de la victoire. Un signe pour la course au titre ? Peut-être pas, mais cela indique peut-être toute la confiance que le pilote allemand possède en sa monoplace.