La stratégie pneus est aussi importante que la performance des monoplaces. Avec la liberté du nombre de train de pneus laissée aux équipes, des tendances se dessinent rapidement. Aussi, il n’est pas rare de voir des stratégies plus payantes que d’autres, en fonction du trafic et des dépassements à effectuer avec un arrêt. Car ressortir en pneus neufs dans le peloton est le plus sûr moyen de perdre du temps.
La saison passée, sur ce circuit, Nico Rosberg s’était imposé avec une stratégie en trois arrêts. Il avait effectué un premier relais en pneus super-tendres rodés de 13 tours, puis un relais en tendres neufs de 17 tours, un autre relais en super-tendres rodés de 9 tours. Enfin, il a fait un dernier relais à nouveau en tendres.
Les conditions de course
Les composés choisis sont les super-tendres, les tendres et les mediums.
Le composé obligatoire en Q3 sera les super-tendres.
En course, les pilotes devront utilisés obligatoirement soit les les tendres, soit les mediums.
Les stratégies possibles
Pour bien comprendre les stratégies possibles, un facteur est à mettre en importance : la dégradation des super-tendres.
La meilleure des stratégies serait en un arrêt si la dégradation est faible. le premiers relais serait jusqu'au 24e tour et le suivant avec des pneus softs. Si la dégradation est moyenne, une stratégie à deux arrêts est recommandée. Avec deux relais de 19 tours en super-tendres, le dernier se ferait en tendres à partir du 38e tour.
Si la dégradation est trop importante, les super-tendres devront être changés au 16e tour maximum. S'en suivrait deux relais en tendres avec un arrêt au 36e tour.
En cas de départ en tendres, il faut imaginer les scénarios inverses avec une fin de Grand Prix en super-tendres.