La stratégie pneus est aussi importante que la performance des monoplaces. Avec la liberté du nombre de train de pneus laissée aux équipes, des tendances se dessinent rapidement. Aussi, il n’est pas rare de voir des stratégies plus payantes que d’autres, en fonction du trafic et des dépassements à effectuer avec un arrêt. Car ressortir en pneus neufs dans le peloton est le plus sûr moyen de perdre du temps.
La saison passée, sur ce circuit, Nico Rosberg s’était imposé avec une stratégie à un arrêt. Il avait effectué un premier relais en super-tendres rodés avant de passer les tendres au tour 21.
Les conditions de course
Les composés choisis sont les ultra-tendres, les super-tendres et les tendres.
Le composé obligatoire en Q3 sera les ultra-tendres.
En course, les pilotes devront utilisés obligatoirement soit les super-tendres, soit les tendres.
Les stratégies possibles
La dégradation des pneus en Russie est très limitée. On a pu voir Valtteri Bottas faire un run de 32 tours avec les ultra-tendres vendredi dont les 3/4 avec un réservoir plein. Il était même plus rapide avec le réservoir vide, ce qui montre la faible dégradation des pneus.
La meilleure stratégie reste celle à un arrêt. Un long run de 26 tours avec les ultra-tendres puis un autre run jusqu'à l'arrivée avec les super-tendres.
Une autre stratégie possible est celle à deux arrêts. Avec un premier run de 18 tours en ultra-tendres, le deuxième se fait avec ce même composé pour également 18 tours avant un final avec des super-tendres.
En cas de départ en super-tendres, il faut imaginer les scénarios inverses avec une fin de Grand Prix en ultra-tendres.