Pour sa deuxième année de titulaire, Yuki Tsunoda a réalisé une courbe de progression, même si celle-ci ne se traduit pas par les chiffres, la faute à une monoplace rétive et peu développée. Néanmoins le Japonais dresse son bilan et sait le défi qui l'attend.
Yuki Tsunoda a tiré un bilan positif d'une deuxième saison difficile avec AlphaTauri, en insistant sur le fait qu'ils vont rebondir ensemble après que l'équipe ait chuté de la sixième à la neuvième place du classement des constructeurs pour cette nouvelle ère de la F1.
Tsunoda fait son bilan 2022
L'année 2022 a été très compliquée pour AlphaTauri, un parfait opposé à la saison passée où la structure de Faenza marquait régulièrement des points, avec la victoire de Pierre Gasly à Monza 2020 ou encore son podium en Azerbaïdjan en 2021 comme meilleurs résultats. La Scuderia AlphaTauri n'a pas pu réaliser la même série d'arrivées dans les points ou des bonnes performances, la faute à une développement restreint et des mises à jour qui ne fonctionnaient pas forcément.
"Cela a été une année difficile en tant qu'équipe", a déclaré Tsunoda. "Nous n'avons même pas pu atteindre la P8 au championnat. D'un point de vue positif, j'ai appris beaucoup de choses, notamment de Pierre, qui quitte l'équipe. C'était un plaisir de travailler avec lui et j'apprécie les choses qu'il a réalisées pour l'équipe et ce qu'il m'a également donné."
Ayant contribué à 12 points pour AlphaTauri en 2022, contre les 23 marqués par Gasly, Tsunoda se concentre maintenant sur la saison à venir en accueillant un nouvel coéquipier, le Néerlandais Nyck de Vries.
"J'espère que la voiture sera bonne. Bien sûr, de mon côté, j'ai encore besoin de beaucoup d'améliorations. Au moins, j'ai un objectif clair pour progresser l'année prochaine, donc c'est bien. Je vais essayer d'y parvenir et nous reviendrons certainement en force l'année prochaine", a-t-il déclaré.
Avec le départ de Pierre Gasly qui était le leader désigné de l'équipe, Yuki Tsunoda est lucide sur sa courbe de progression et ne sent pas encore d'envergure pour occuper cette responsabilité. C'est aussi en partie grâce à son CV que Nyck de Vries a obtenu les faveurs d'Helmut Marko et c'est au Néerlandais qui incombera désormais, les responsabilités de mener l'équipe italienne.