Monaco est l'occasion d'en apprendre plus sur le prochain calendrier de la F1. Plusieurs courses sont en danger, d'autres arrivent.
Le calendrier 2023 de la F1 devrait être encore plus dense. Selon les informations recueillies par Auto Motor und Sport, la F1 devrait visiter 24 circuits la saison prochaine. On approche des 25 courses voulues par Liberty Media.
Parmi les 24 pistes qui composeront le prochain calendrier, on retrouve deux nouvelles pistes et une revenante. Cette dernière n'est autre que le Qatar et son circuit de Losail, qui a accueilli une manche en 2021. Les deux nouveaux Grands Prix de la saison 2023 seront Las Vegas, dont l'organisation sera entièrement gérée par Liberty Media, et l'Afrique du Sud. Concernant Kyalami, les discussions vont avoir lieu la semaine prochaine.
Monaco en danger
Ce n'est pas un secret de dire que Monaco est en danger. Le circuit du Rocher a un contrat allant jusqu'à cette saison. Mais Liberty Media ne voit pas d'un bon œil l'accord qui a été négocié jadis avec Bernie Ecclestone.
Monaco paye une somme dérisoire pour accueillir la F1 (on parle de 10 à 15 millions d'euros, selon AMuS). Son statut de course historique fait que l'Automobile Club de Monaco a négocié des avantages qui aujourd'hui pose problème. Monaco est le seul Grand Prix à fournir ses propres images. La production des autres courses du Championnat est gérée par le propriétaire de la F1. Aussi, Monaco peut négocier ses partenaires. La course du Rocher est sponsorisée par TAG Heuer, ce qui provoque un conflit avec Rolex, partenaire officiel de la F1.
Mais Monaco n'est pas la seule course en danger. Actuellement, de nombreux contrats sont en cours de négociations, notamment celui du Grand Prix de France mais aussi celui du Grand Prix de Belgique. Le circuit de Spa-Francorchamps pourrait être présent qu'une année sur deux, laissant sa place à une autre course. On parle de Portimão qui souhaite revenir au calendrier de la F1. La Chine envisage également un retour au calendrier mais sa présence dépend uniquement de sa politique contre la Covid-19.