Vasseur explique l'arrêt panique de Ferrari pour Leclerc

Le Grand Prix des Pays-Bas a été perturbé par la pluie, ce qui n'a été une surprise pour personne, mais la Scuderia Ferrari a trouvé le moyen de rater l'arrêt de Charles Leclerc lorsqu'il fallut à la hâte chausser les pneus Intermédiaires.

Alors qu'une averse s'est invitée pour le départ de la course, immédiatement à la fin du premier tour, certains pilotes se sont engouffrés dans la voie des stands pour chausser les pneus pour piste humide, les Intermédiaires. Sergio Pérez étant le premier de la file à avoir réagi, il était suivi de près par Charles Leclerc, alors que le leader Max Verstappen est resté un tour de plus en piste.

L'arrêt raté de Leclerc chez Ferrari, Vasseur s'explique

On a immédiatement imaginé le bon coup stratégique d'opter pour les pneus Intermédiaires rapidement, car ceux qui sont restés en piste alors que l'averse s'intensifiait, ont dû ralentir la cadence et perdre des places. Sergio Pérez est effectivement devenu le leader de la course quand Max Verstappen a effectué son arrêt (un tour trop tard).

Mais que s'est-il passé dans la clan Ferrari ? Et bien, les pneus Intermédiaires n'étaient tout simplement pas prêts. Et si ce scénario vous rappelle une autre situation cocasse, c'est qu'il ne s'agit pas du premier impair commis par la Scuderia Ferrari, mais le plus inquiétant vient probablement de l'explication du Team Principal, Frédéric Vasseur.

"On a décidé de retirer la voiture de Leclerc car il y a eu un contact dès le premier tour avec une McLaren, le bout arraché de son aileron a endommagé le fond plat, il perdait de la vitesse. On voulait attendre un drapeau rouge pour réparer, ça n'est pas arrivé quand on le souhaitait, on a préféré abandonner la course" s'est exprimé Fred Vasseur au micro de CANAL+ pour expliquer l'abandon.

"Ensuite, concernant l'arrêt raté au tout début de coure, Charles nous a fait une "call box" (une demande d'arrêt aux stands) alors qu'il se trouvait déjà à l'entrée de la pitlane, donc c'était difficile d'être prêts. Malgré tout, c'était le bon choix, le bon moment, car au final, on a quand même gagné des places. On nous critique souvent, même si nous sommes l'équipe la plus efficace lors des arrêts aux stands."

Une déclaration très étonnante, quand on sait que le week-end a été arrosé par les pluies lors des trois jours et qu'une averse était annoncée en début de course. D'ailleurs, dès l'apparition des quelques gouttes et la présence des nuages très menaçant, pourquoi la Scuderia Ferrari n'a-t-elle pas anticipé cet arrêt ? Toutes les autres écuries étaient prêtes, et quand bien même un pilote averti son équipe au dernier moment, cette dernière aurait déjà dû être préparée dès le lancement de la course à recevoir son pilote à n'importe quel moment.