Max Verstappen n'était clairement pas heureux de son Grand Prix de Hongrie, ni de la stratégie de Red Bull qui a manqué de clairvoyance selon lui. Mais à ses détracteurs à propos de ses messages radio, il les invite "à aller se faire foutre".
C'est du Max Verstappen dans le texte, le pilote néerlandais n'est pas en F1 pour se faire des amis, mais pour gagner des courses et des championnats. Ainsi, demandez-lui de sourire après une deuxième place si la course s'est mal déroulée, c'est presque impossible. Alors imaginez dans le cadre d'un grand prix où il pense que tout est allé de travers, il n'est pas d'humeur à faire des concessions.
Verstappen recadre ses détracteurs
Max Verstappen a critiqué à plusieurs reprises sa voiture et les choix stratégiques de son équipe Red Bull lors du Grand Prix de Hongrie. Le Néerlandais a déclaré qu'il n'avait pas besoin de s'excuser et que les personnes qui n'apprécient pas son comportement devraient « rester chez elles ».
Il est vrai que pendant la course, à plusieurs reprises, Verstappen était assez vindicatif envers son ingénieur de course, Gianpiero Lambiase. Mais, il n'y a aucun malaise entre les deux hommes, ils travaillent ensemble depuis 2016, et avaient déjà eu l'occasion de s'expliquer pour les même raisons après le Grand Prix de Belgique 2023.
Interrogé par Sky Sports F1 pour savoir s'il s'excuserait auprès de ses collègues pour son comportement à la radio, Verstappen a répondu : "Je ne pense pas qu'il faille s'excuser. Je pense simplement que nous devons faire un meilleur travail. Je ne sais pas pourquoi les gens pensent qu'on ne peut pas s'exprimer comme on veut à la radio. C'est un sport. Si certaines personnes n'aiment pas cela, qu'elles restent chez elles."
D'autres journalistes de la presse écrite ont par la suite demandé à Verstappen de réagir à ceux qui le critiquent et qui suggèrent qu'il va parfois trop loin dans ses propos à la radio, ce à quoi il a répondu : "ils peuvent aller se faire foutre".
Le Néerlandais s'est empressé de rappeler qu'on l'a pénalisé en Autriche pour avoir bougé dans sa zone de freinage face à Norris, alors qu'il rejette cette même faute sur Hamilton, lors de leur accrochage. Les commissaires ont statué sur cet incident et ont classé l'affaire sans suite, ne rejetant la faute sur personne mais en indiquant que Lewis Hamilton aurait pu éviter le contact.