Alors que la résolution a été reportée le 28 septembre dernier, la Commission de la ville de Miami s'apprête à voter le Grand Prix de F1.
Le 28 mars prochain, la ville de Miami devrait voter la résolution 4509 au sujet du Grand Prix de F1. Celle-ci autorise, si elle est votée au 4/5e, le directeur municipal Emilio T. Gonzalez de signer le contrat de 10 ans (de 2019 à 2029), avec une option de 10 ans en sus, pour le Grand Prix de Miami.
La ville de Miami n'est pas la seule impliquée dans le dossier. On y retrouve South Florida Racing, l'organisateur du Grand Prix, mais aussi Bayfront Park Management Trust, qui gère les lieux où devraient passer la F1.
Un contrat "inédit'' pour la F1
Nul ne sait si le contrat sera revu entre la ville de Miami et Liberty Media, propriétaire de la F1. Rappelons que le contrat proposé par la F1 à la ville de la Floride se veut "inédit''. Le promoteur n'a, pour obligations, que de "soumettre toutes les demandes requises pour les permis, les fermetures de rues et autres activités et installations liées à l'événement aux responsables gouvernementaux, agences et / ou départements concernés'', "veiller à ce que le personnel des services de police, des pompiers et des secours soit sur place avant, pendant et après chaque événement, dans la mesure où cela est raisonnablement nécessaire pour des raisons de sécurité et de sûreté [...] fourni par la Ville'' et "fournir un panneau de télévision visible au bord de la piste faisant la promotion de la ville''.
Il n'est nullement question d'argent dans le contrat proposé initialement par la F1 à la ville. Pire, "la Ville s’engage à renoncer aux frais qui seraient autrement imposés par la Ville et/ou ses agences en relation avec l’exploitation, la conception, la construction et l’installation des activités et améliorations liées à la piste de course et à l’événement''. Aussi, la ville de Miami s'engage à ne pas "imposer, mettre en œuvre ni percevoir d’impôts, taxes, frais spéciaux en relation avec l’événement et/ou visant les participants à l’événement''. Bien que l'évènement semble être "gratuit'' pour la ville de Miami, Liberty Media récupère l'ensemble des gains liés aux droits commerciaux. "Tous les droits commerciaux (et tous les revenus qui en découlent) relatifs à l'événement (par exemple, diffusion, média, parrainage, publicité, hospitalité, billetterie, restauration, données, etc. expositions, sites de vente, voyages, courses d'assistance/licences, droits de marchandises, etc.) appartiennent exclusivement aux GP Parties (Liberty Media, ndlr)'', peut-on lire plus loin dans le contrat.
La ville de Miami va également attribuer une somme au promoteur du Grand Prix de F1 de Miami. La somme versée dès cette année correspond à 1,5 millions de dollars, avec une augmentation de 3% chaque année. Cette somme servira "à payer pour les services de la ville demandés et convenus par écrit et à l'avance par le promoteur, qui constituent des dépenses supplémentaires directes de la ville''.