James Vowles est arrivé à la tête de Williams fin février dernier et le nouveau Team Principal sait la tâche qui l'attend pour redresser l'équipe. Une décision sera prise dès cette année pour choisir son partenaire moteur pour 2026.
L'écurie de Grove a donc un nouveau Team Principal en la personne de James Vowles en provenance de chez Mercedes. Une recrue de choix pour l'équipe Williams, qui néanmoins n'a plus vu les sommets de la F1 depuis quelques saisons.
Williams décidera de son moteur de 2026 cette saison
Un grand pas en avant a été accompli par Williams l'an dernier avec la nouvelle règlementation. Les écarts tendent à moins éloigner les derniers du plateau du peloton, ce qui laisse à espérer quelques bonnes performances en cours de saison.
Depuis le début de l'ère hybride en 2014, Williams est motorisée par Mercedes et ces derniers réfléchissent à les conserver pour l'après-2025 où une nouvelle règlementation technique des moteurs entrera en vigueur. On y verra de nouveaux constructeurs comme Audi qui assemblera son propre moteur, alors que Ford sera de retour pour aider Red Bull dans la conception du leur.
"Il est clair que nous sommes satisfaits de la relation qui existe depuis de nombreuses années", a déclaré James Vowles. "Mercedes a produit, fondamentalement, la meilleure unité de puissance en moyenne au cours des 15 dernières années, et... là où nous en sommes actuellement, entre Mercedes et d'autres motoristes, nous examinons la situation comme nous le devons, et nous allons nous assurer d'observer le marché afin que nous prenions des décisions à ce sujet prochainement, pour savoir où nous en sommes en termes de relations."
Et la décision du futur moteur sera prise assez rapidement, comme le confirme James Vowles.
"Il faut que ce soit cette année, de toute façon. Je pense que vous aurez du mal à voir les équipes quitter leur fournisseur actuel beaucoup plus tard que cette année. Pour gagner des championnats, vous regardez qui les a gagnés et en général, ce sont les constructeurs et vous devez être soutenus par ces derniers... et c'est cette réflexion difficile que nous devons mener pour le futur."
"Je pense que pour l'instant, nous avons un objectif réaliste sur les épaules. Nous savons qu'à la première étape, avec ce que nous avons actuellement, nous avons la capacité d'aller de l'avant à partir de là où nous sommes. Et c'est l'objectif numéro un, c'est l'examen de l'avenir."
A l'heure actuelle, Williams est motorisée par Mercedes, ce qui en fait une équipe cliente et donc un schéma assez complexe pour aller défier son fournisseur et le battre à la régulière. Pourtant, Williams s'est toujours défendu d'être indépendante avec des avantages... et des inconvénients.
"À un moment donné, il faut être maître de son destin, ce qui n'est pas le cas lorsque l'on dépend de quelqu'un d'autre pour obtenir des pièces détachées. Un exemple simple : aussi bons que soient les composants, vous ne savez que très tard quelle sera votre direction aérodynamique, et elle est normalement dominée par la décision du constructeur. Cependant, nous avons d'autres chats à fouetter en ce moment", a-t-il conclu.
Parmi les rumeurs qui ont circulé depuis les discussions qui ont échoué entre Red Bull et Porsche, on a souvent annoncé un rapprochement entre Williams et Porsche. Mais l'équipe a démenti ces rumeurs, d'autant que Porsche n'a plus avancé ses pions concernant un retour possible en F1.