Wolff : "même Newey ne pourrait pas résoudre les problèmes de Mercedes"

Cela fait trois saisons que Mercedes n'arrive pas à comprendre sa monoplace, Lewis Hamilton s'en plaint régulièrement, quant à Toto Wolff, il avoue que même un Adrian Newey ne pourrait pas résoudre les problèmes.

A Miami, Toto Wolff s'avoué un peu résigné face aux difficultés rencontrées par Mercedes pour tirer le maximum de performances de leur monoplace. Résigné au point qu'il a évoqué cette mauvaise passe avec cette allusion au fait que même Adrian Newey ne pourrait rien pour corriger le tir chez Mercedes.

Newey ne pourrait pas sauver Mercedes, selon Wolff

Aujourd'hui, Adrian Newey sait qu'il ne fera plus partie de l'écurie Red Bull Racing à l'issue du premier trimestre 2025, mais ne connait pas encore sa future destination. Pour l'heure, l'ingénieur britannique veut faire une pause, et a même évoqué une traversée de la France en camping-car.

Si ce dernier est lié à l'écurie Ferrari, rien n'est encore fait, car Aston Martin, Williams, McLaren ou même Mercedes pourrait s'intéresser à lui. "Je ne dirais jamais qu'il n'est pas une option pour Mercedes parce qu'Adrian Newey est un ingénieur incroyable", a déclaré Wolff à Sky Deutschland à Miami. "Mais, même le plus grand des magiciens aurait du mal à résoudre nos problèmes actuels."

Depuis la nouvelle règlementation technique, Mercedes n'a pas réussi à produire la monoplace compétitive que Lewis Hamilton et George Russell espéraient. "Il y a une science de ces pneus que nous ne comprenons pas pour le moment", admet Wolff. "Nous ne savons pas comment les faire fonctionner au mieux, mais ce n'est pas une excuse car les autres le comprennent mieux. Nous voyons que nos adversaires progressent, mais nous sommes incroyablement lents", a-t-il ajouté. "C'est vraiment frustrant et vraiment ennuyeux que nous rencontrions toujours le même problème."

L'année dernière, l'un des plus gros problèmes de Mercedes était de ne pas chauffer suffisamment les pneus pour le tour rapide des qualifications. Aujourd'hui, le problème est inverse : les pneus surchauffent.