Après la saga de l'aileron arrière de la Red Bull Racing, née à Barcelone, Toto Wolff n'en a pas fini et menace de porter réclamation auprès de la cour d'appel internationale de la FIA.
Toto Wolff a lancé son avertissement le plus clair à ce jour concernant la saga des ailerons flexibles de Red Bull Racing, il les met en garde pour la prochaine course à Bakou.
Wolff va passer à l'offensive à Baku
Le patron de Mercedes a laissé entendre à Monaco la semaine dernière que le report par la FIA du renforcement des tests de flexibilité de l'aileron arrière dans les rues de la capitale de l'Azerbaïdjan pourrait donner un net avantage à son rival Red Bull.
"Si l'ambiguïté avec l'aileron de Red Bull leur apporte un avantage à Bakou, nous nous tournerons vers les commissaires", a-t-il déclaré dimanche. "Si cela ne suffit pas, nous nous tournerons vers la cour d'appel internationale de la FIA. Je pense donc que la FIA devrait clarifier cette question avant Bakou, et si cela ne se produit pas, il pourrait y avoir une grande confusion à venir."
Wolff s'est également moqué de la contre-attaque de son homologue de chez Red Bull, Christian Horner, suggérant que l'aileron avant de la voiture 2021 de la Mercedes fléchit visiblement à haute vitesse.
"Nous avons analysé notre aileron avant et elle est presque la même que la leur", a insisté Wolff.
Mais, Red Bull Racing ne serait pas la seule concernée, Alpine et Alfa Romeo auraient aussi des ailerons arrière flexibles (ces dernières gênant moins la marche en avant des Mercedes). Le patron d'Alfa Romeo, Frédéric Vasseur, admet qu'il est en colère contre la répression de la FIA sur les ailerons arrière flexibles, décrivant la nouvelle situation comme une blague.
"Je suis en colère contre cette modification des règles", a-t-il déclaré. "Changer les valeurs du test n'est pas du tout correct, car le travail des ingénieurs et des concepteurs est de concevoir les composants à la limite de la réglementation."
"Si vous changez les règles pendant la saison, vous devrez concevoir de nouvelles pièces, et c'est une blague d'entendre les équipes dire que cela n'aura aucun impact. Cela aura un impact sur tout le monde", insiste le français. "Cela nous coûtera une fortune", confirme Vasseur. "Nous nous battons tous pour économiser de l'argent et parlons de réduire le nombre de personnes sur la piste par une seule personne, et puis nous avons ceci. Pour moi, c'est une blague."