La FIA a indiqué fin août dernier que certains circuits de fin de saison verraient leur zone de DRS agrandie. Après Monza, ce sont quatre pistes qui connaissent cette évolution.
Zone de dépassement, ou de litige ? Depuis son introduction en 2011, le système de réduction de traînée est au cœur des débats. Pour rappel, il se résume à un aileron arrière amovible réduisant la trainée aérodynamique et donc améliorant la vitesse en ligne droite. Un pilote peut l’activer si il est à moins de d’une seconde d’un concurrent le devançant, le tout dans une zone spécifique. C’est la zone de DRS.
Si le dispositif a sa place dans la discipline, il est encore et toujours critiqué par ses détracteurs : accusé de rendre « artificiel » la manoeuvre de dépassement, de favoriser les moteurs performants en ligne droite… Tous les maux lui sont attribués. Et pourtant, il serait à l’origine de près de 362 dépassements sur 804 en 2011, et a été régulièrement décisif dans des manoeuvres audacieuses cette saison (notamment lorsqu’un pilote cherche à se rapprocher d’un concurrent).
Des zones plus longues
Et comme si ce n’était pas assez, la FIA a annoncé peu après la reprise d’août que certains circuits seraient sujets à un agrandissement de leur zone DRS. C’était le cas de Monza il y a deux semaines, et ce sera aussi fait pour Sotchi, Austin, Interlagos et enfin Abu Dhabi.
« En Russie, nous étendons la zone principale de DRS. À Austin, celle entre les virages 11 et 12, celle de la pit-lane étant déjà longue comme il faut. Concernant le Brésil et Abu Dhabi, ce seront respectivement la ligne droite, celle après le virage 14 et enfin les deux zones du circuit qui seront modifiées » a déclaré le directeur de course Charlie Whiting.
Seuls Suzuka et Mexico resteront inchangés, les zones de DRS étant jugées « suffisantes » pour faciliter un dépassement.