Pendant la période de confinement causé par le Coronavirus, Victor Bernier nous explique sa quarantaine.
C’est « près de Saint-André-Les-Eaux, à Guérande, au bord de la mer » que Victor Bernier est confiné avec sa famille. Le pilote de Formule 4 a un emploi du temps plutôt bien rempli, entre les études, sa préparation physique et les séances sur simulateur.
« J’ai des cours prévus par iSchool. J’ai un programme donné par notre responsable des professeurs de notre école pour la semaine. Ça commence parfois à 8h30 ou à 10h00. J’ai mes cours le matin principalement et parfois l’après-midi. J’ai en moyenne quatre heures de cours par jour. Certains jours, ça peut aller jusqu’à six heures.
Je fais du simulateur durant les intercours. Ça permet de garder le rythme pour la course sans forcément s’entraîner réellement.
Je fais un peu de sport aussi, avec mon petit frère, qui roule également. On va faire un peu de cardio dans le jardin, un peu de musculation », nous explique le pilote français.
Une saison reportée pour les championnats F4
Engagé dans les championnats allemand et italien de Formule 4 avec R-Ace GP, Victor Bernier a suivi de près l’actualité.
« J’ai suivi l’actualité. On va une petite idée derrière la tête sur le fait que tout sera reporté, que la saison sera chamboulée. L’ADAC nous a annoncé par la suite la modification du calendrier. La saison va être différente. J’ai connu beaucoup de saisons en compétition, mais jamais ce cas de figure. Il va falloir s’adapter. Il y aura peut-être moins d’essais.
Je suis toujours en relation avec l’équipe. Mon dernier roulage remonte à deux semaines. On continue les rapports aux ingénieurs. On se tient au courant des nouveautés qui vont arriver. »
Malgré le confinement, Victor Bernier est en contact avec plusieurs pilotes et fait également des courses de IRacing.
« Je suis en contact notamment avec Théo Pourchaire et Sami Meguetounif, qui est aussi à la FFSA Academy. On fait du simulateur tous les soirs ensemble. Un championnat (Velocity Racing Development) a été créé pendant le confinement où des pilotes F4 de toutes les nationalités concourent. Il reste trois manches sur douze au moment où on se parle. Je suis également en contact avec d’autres pilotes de ma classe via le iSchool », conclut le pilote.