A l'occasion de la dernière manche du championnat de France de F4, Ugo de Wilde est revenu pour France Racing sur sa saison et parle de son avenir.
Revenons sur ta saison 2018, quel bilan dresses-tu avant ce dernier meeting ?
Ça a été une saison avec des hauts et des bas. Ça avait bien commencé à Nogaro, j’étais en tête du championnat avec une pole position et une victoire.
De manière générale, c’est une bonne saison. On a manqué de chance sur certains points. C’est assez compliqué. Ce week-end peut encore déterminer si ça sera une bonne saison. Je peux terminer 2e ou 6e du classement. Mon but est d’être sur le podium général du championnat et si je l’atteints je pourrais dire que c’est une bonne saison.
Tu vises la 2e place pour te dire que c’est une bonne saison ?
Oui, même si ça va être compliqué à atteindre, il y a 17 points à aller chercher. L’objectif principal de ce week-end c’est ça vu que le titre n’est plus atteignable.
Tu envisages quoi pour la saison prochaine ?
J’aimerais bien participer au championnat de F3 régionale. Je ne décide pas seul, ce sera des discussions avec mes partenaires. Ils décideront. Je leur montre que je peux le faire avec mes résultats et ça dépendra de mes partenaires. Sinon, faire du proto et le monde de l’endurance. Tout dépendra des budgets.
Tu envisages l’endurance ?
Oui LMP3, ELMS, c’est une piste que l’on regarde. On tente de viser le plus haut, mais si ça ne marche, c’est une bonne option.
As-tu déjà quelques informations sur la F3 régionale ?
Tout le monde en parle mais personne ne sait vraiment. Il va y avoir la F3 homologuée FIA (organisée par l’ACI, information publiée avant l'interview par le Conseil Mondiale du Sport Automobile, ndlr) et une autre F3 Renault, régionale, mais pas certifiée FIA et qui serait un peu comme l’Eurocup. A voir. Je sais que Prema par exemple, va faire l’un mais pas l’autre. Donc à voir.
As-tu déjà des contacts avec les équipes ?
Oui, avec deux ou trois équipes. Mais que des discussions. Si j’ai la possibilité d’y aller, ça va être un choix compliqué parce que ce sera une nouvelle monoplace. Il y a le développement, les palmarès… il y a tellement de paramètres comme la langue mais aussi la proximité avec ma maison. Il y aura tellement de paramètres à prendre en compte, si j’ai le budget pour le faire. Mais oui, on discute avec quelques équipes de 2L actuelles.
Ça te met une pression en plus, d’être un peu dans l’inconnu pour la saison prochaine ?
Oui, c’est sûr que la pression est là. Déjà à cause du résultat pour ce week-end, je peux finir 2e ou 6e ce qui aura des conséquences. Là on est vraiment dans un vide sur ce que je vais faire l’année prochaine. Par exemple, l’année dernière, je savais que c’était la F4, c’était quasiment certain que j’avais les moyens pour le faire. Cette année c’est plus compliqué. La F3 en terme de budget, c’est un step au-dessus. On est un peu dans l’inconnu, même si on a des discussions. Ça met de la pression évidemment, je vais devoir m’entraîner et me préparer à la saison prochaine sans savoir où je serais.