Le team Mirage, co-dirigé par Guillaume Bruot et Frédéric de Brabant, démarre sa troisième saison en championnat FFSA GT. Après quatre victoires l'an dernier et la troisième marche du podium pour le duo composé par Rodolphe Wagren et Vincent Beltoise, l'écurie nourrit de plus grandes ambitions.
Cela passe par l'amélioration de certains détails qui, selon Frédéric de Brabant, avaient fait la différence la saison passée. En outre, Mirage fait courir pour la première fois une Aston Martin Vantage, en plus de ses deux Alpines, ce qui constitue également un nouveau challenge.
Les ambitions de Mirage Racing
Pourquoi votre choix s'est porté sur une Aston Martin comme troisième voiture et non une Alpine ?
Cela a été une question d'opportunité. Une des trois Alpines de l'an dernier n'appartenait pas à l'écurie et son propriétaire l'a vendue tardivement avant la saison. Nous avions donc trois équipage et deux voitures. Nous étions déjà en contact avec Aston cet hiver pour développer du GT3 SRO ou du championnat ACOL. Comme Alpine n'avait pas le temps de nous fournir une voiture et qu'Aston en avait une, et à la suite d'essais durant l'hiver, la chose s'est faite.
Comment se passe la gestion de deux voitures différentes ?
Cela ne change pas grand-chose. Il y a trois équipes de mécanos, chapeautés par un ingénieur sénior, lui-même secondé par un ingénieur junior qui gèrent le tout. On n'a effectivement pas de points de repère concernant l'Aston, nous sommes en phase de découverte. Mais on ne va pas s'en servir d'excuse si ça ne marche pas comme on voudrait. On s'organise en conséquence avec l'appui d'Aston qui monte en puissance dans le championnat. Ils déplacent notamment un camion-pièces.
Vous avez déclaré avoir pour objectif de commettre moins d'erreurs qu'en 2020. Quelles sont les erreurs à gommer ?
Il s'agit de petits détails qui font que ce n'est pas allé au bout, des points ont manqué. Il y a eu quelques erreurs sur piste, des touchettes dans un peloton rugueux. Il faut arriver à passer au travers. Le timing aux arrêts au stand est également à revoir.
Vous avez recruté un nouvel ingénieur, Eric Mommey, quel est son apport ?
Il a une solide expérience après être notamment passé chez Peugeot, Oreca ou encore Signature… Il voulait retrouver la piste après avoir été en rallye chez Skoda. Nous avons eu un bon contact et on a décidé de partir ensemble cette année. Son apport se situe sur plein de détails (confort de conduite, dégradation des pneus…). Il a repris plein de basiques et fait un travail en profondeur avec les pilotes. L'écurie est encore jeune, il faut solidifier les bases.
Il a travaillé à partir de janvier, reprenant toutes les mesures de la voiture et les réglages qu'il a modélisés. Nous avons effectué deux journées d'essais avec Vincent Beltoise à Albi. Eric nous a apporté beaucoup de méthodes.