Après 3 titres de Champion de France Pro-Am, Grégory Guilvert et Fabien Michal se sont lancés cette année dans un double programme FFSA GT-GT4 European Series. On peut le dire : la saison a été réussie avec une couronne européenne à la clé !
La saison incroyable de Grégory Guilvert
Et 1 et 2 et 1 et 2, champion Européen et vice-champion de France !
La fin de saison de Grégory Guilvert et Fabien Michal, au-delà de la réussite sportive, confine à l’œuvre d’art. Lors de l’épreuve finale du championnat de France FFSA GT sur le circuit Paul Ricard, ils ont terminé les deux courses à la 1ère puis à la 2ème place, au général et en Pro-Am. La semaine suivante, à l’occasion du dernier rendez-vous de la GT4 European Series à Barcelone, ils se sont classés successivement à la 1ère place, au général et en Pro-Am, puis à la 2ème place en Pro-Am.
Quel tableau ! Dans un cas, ils étaient les outsiders qui ont joué leur carte jusqu’au bout et qui sont devenus vice-champions de France aux forceps. Dans l’autre, ils étaient les champions européens titrés par anticipation, qui ont ajouté le panache à la domination. Aujourd’hui titulaire de 4 titres et 17 victoires en quatre saisons, le duo de l’Audi Saintéloc n°42 peut revendiquer une place de choix dans le « hall of fame » du Grand Tourisme à la française !
France : l’ultime remontada
A leur arrivée dans le Var, Grégory et Fabien figuraient au sixième rang des neuf prétendants au titre national. Au soir de la dernière course d’un exercice 2021 de très haute tenue, ils sont repartis vice-champions de France. Ce résultat qui intervient à la suite de trois couronnes successives conquises de 2018 à 2020 démontre la formidable régularité dans la performance, l’impeccable esprit sportif et la farouche détermination des deux pilotes et de leur équipe !
Grégory fait le bilan d’une campagne ardue qui l’a amené à aller au bout de lui-même : « Les autres années, nous étions arrivés au Paul Ricard avec de l’avance aux points mais sans doute aussi trop de fébrilité, du côté du team comme des pilotes. Nous avions réalisé des courses décevantes, tout en parvenant quand même à décrocher le titre. Cette année, ce fut l’inverse.
Nous avons géré différemment la pression, tout le monde était plus serein. Résultat, deux pole positions au général, une victoire éclatante samedi en nocturne et une deuxième place dimanche à 2 dixièmes du vainqueur. Une nouvelle victoire n’aurait rien changé car Thomas Drouet et son équipe n’ont pas fait d’erreur, bravo à eux ! Nous avions une super voiture dans un super team, et on y croyait car réussir les qualifications comme on l’a fait représentait un énorme boost. Au final, nous sommes vice-champions car nous avons laissé filer des points sur certaines courses… »
Europe : les onze travaux d’Hercule
"Je remercie encore une fois mon coéquipier Fabien Michal pour m’avoir entrainé, ainsi que l’équipe Saintéloc, dans cette aventure européenne. Je suis particulièrement heureux d’avoir retrouvé Barcelone !"
Il faut dire que la dernière visite des deux compères en Catalogne remontait à 2018, à l’occasion d’une escapade du championnat de France hors de ses frontières naturelles. Pour quel résultat à l’époque ? Deux victoires ! Bis repetitae trois ans plus tard pour l’équipage de la n°42.
"J’avais la banane car nous étions performants, même si l’évolution du grip de la piste au fil du week-end nous a parfois contrariés. Samedi, nous avons terminé en tête des Pro-Am et 2ème au général derrière une Porsche engagée en Silver Cup. Mais elle a été déclassée et nous avons donc hérité de notre première victoire européenne absolue. Dimanche, nous avons pris la 2ème place en Pro-Am qui nous offre une avance finale pour le titre de la GT4 European Series de 82 points, soit l’équivalent de plus de trois victoires !"
S’il ne s’était pas fait percuter au premier virage sur le Nürburgring, Grégory aurait possiblement pu escalader les douze podiums du championnat en compagnie de Fabien Michal. Mais là n’était pas l’essentiel.
"Nous avons vécu coup sur coup deux épreuves finales remplies de performance et de plaisir, d’autant plus que nous avons pu partager ces derniers week-ends de course avec nos familles."
Dernier week-end ? Grégory n’oublie pas sa passion du karting, qu’il n’a que trop rarement pu assouvir ces deux dernières saisons. Pas question de louper la dernière épreuve du championnat de France Long Circuit en KZ2 Master, sur le circuit lyonnais de Saint-Laurent de Mure, les 21 et 22 novembre !