Le MotoGP est actuellement en pause estivale. Mais Jack Miller n'en profite pas pour se reposer puisqu'il est à Suzuka pour la troisième manche FIM EWC.

Deux pilotes MotoGP seront au départ des 8 Heures de Suzuka : Johann Zarco, qui a remporté l'épreuve l'an passé avec Honda, et Jack Miller. Le pilote australien, qui dispute la saison 2025 avec Pramac Yamaha, revient en FIM EWC, après sa participation en 2017.

"C'est évidemment un immense honneur de pouvoir représenter Yamaha aux 8 Heures de Suzuka. C'est une course à laquelle je rêvais de revenir depuis 2017. Cette année nous avions terminé quatrièmes, et perdu contre Yamaha. C'est un immense plaisir de rouler avec cette Yamaha R1, et de représenter l'équipe d'usine Yamaha Racing", déclare Jack Miller au site officiel.

Suzuka, une course pas comme les autres

Jack Miller va redécouvrir l'Endurance moto à Suzuka. Le pilote australien explique en quoi la course de Suzuka est différente des autres et surtout d'une course de nuit en MotoGP comme au Qatar.

"L'Endurance est vraiment différente d'une course sprint. Il faut savoir gérer son rythme, gérer les autres pilotes car il y a beaucoup plus de monde en piste. De plus, à Suzuka, il fait 37 ou 38 degrés, avec environ 90 % d'humidité et une chaleur accablante. S'adapter à ces contraintes est donc l'une des clés de la course. On transpire abondamment, sans arrêt. On finit par perdre environ trois à quatre kilos pendant la course, même en consommant des protéines, des glucides, des sels minéraux. Les crampes peuvent devenir un véritable cauchemar. C'est un tracé délicat. En huit heures, beaucoup de choses peuvent changer avec la météo et avec l'arrivée de nuit. L'ambiance est géniale. À Suzuka, les fans japonais sont incroyables, ils sont nombreux. Quand on roule de nuit en voyant tous ces bâtons lumineux aux couleurs des différentes marques, cela crée une ambiance complètement différente. On court aussi parfois de nuit en MotoGP, mais la course est bien différente : la piste de Suzuka n'est pas éclairée comme au Qatar, où l'on peut rouler avec une visière sombre en pleine nuit. A Suzuka, on utilise la visière transparente et on pilote au feeling, car on ne voit pas grand-chose. Quand on accélère, les phares éclairent le ciel ; quand on freine, ils sont sur la roue avant", ajoute-t-il.

Selon lui, les pilotes MotoGP devraient participer à la course japonaise. "Cela devrait être abordé au niveau des négociations dans les contrats", conclut-il.