Pour sa seconde saison en FIA F2, Clément Novalak quitte MP Motorsport pour retrouver Trident, avec qui il a couru sa dernière saison en FIA F3.
Après une troisième place pour sa seconde saison en FIA F3, Clément Novalak a connu une première saison compliquée en FIA F2. Coéquipier de Felipe Drugovich, qui a remporté le titre en 2022, il revient sur sa première année dans l'antichambre de la F1.
"L'année dernière a été difficile et ça n'a pas été facile mentalement, c'est sûr. Du point de vue d'un pilote, après une très bonne année en FIA F3 et une année difficile, qui a été très bonne au final, avec Carlin lors de ma première saison, ça a été un sacré coup", indique le pilote français au site officiel de la FIA F2.
"C'était une expérience formidable, de voir comment une équipe victorieuse fonctionne tout au long de l'année et comment Felipe Drugovich a travaillé et où il allait plus loin, pas seulement sur la piste, mais aussi hors de la piste avec les ingénieurs."
Clément Novalak veut donner le meilleur de lui-même
La saison dernière, Clément Novalak a signé un podium, lors de la première course sur le circuit d'Assen, aux Pays-Bas. Pourtant, le pilote français ne se fixe pas d'objectifs, préférant donner le meilleur de lui-même.
"Je ne me fixe jamais d'objectifs. Même si les gens aiment bien le faire, je préfère les tenir à l'écart car cela vous met parfois une pression supplémentaire dont, en tant que pilote, vous n'avez pas vraiment besoin. Il suffit de travailler dur et les choses viendront naturellement. Dans ce sens, je ne me fixe pas d'objectifs, tant que je donne le meilleur de moi-même, je serai content de mes performances", ajoute-t-il.
"Pour être honnête, il y a tellement de hauts et de bas dans une saison et je pense que parfois, même se fixer des objectifs n'est jamais simple. Lorsque vous visez quelque chose et que vous rencontrez un obstacle, vous n'atteignez pas nécessairement votre objectif final ou il est plus difficile de l'atteindre et cela peut vous stresser et vous mettre dans une position où vous vous inquiétez. On n'est pas sûr à 100 %."
"J'ai l'impression que si vous travaillez pour un seul objectif, à savoir donner le meilleur de vous-même et faire de votre mieux, vous en tirerez des bénéfices. Que ce soit cette année, l'année prochaine, dans deux ans, quatre ans ou n'importe où ailleurs, je sais que tout le travail que je fais en ce moment n'est pas perdu."