Giacomo Ricci, à la tête de l'équipe Trident depuis 2014, explique ce que pourraient être les championnats FIA F2 et FIA F3 cette saison.
Les équipes de FIA F2 et de FIA F3 étaient à Sakhir, à Bahreïn, du 1er au 3 mars dernier. Giancomo Ricci, à la tête de l'équipe Trident, a choisi de ne pas repartir en Italie après les essais, la situation autour du Coronavirus étant très complexe à l'époque.
"Après les essais, nous avons décidé de faire un investissement économique fort en ne retournant pas en Italie, car nous savions que la situation dictée par le Covid-19 aurait explosé dans notre pays. Il y avait un risque réel de ne pas pour pouvoir repartir pour Bahreïn'', explique-t-il à Italia Racing. "Par exemple, nos collègues de Prema, après avoir terminé les essais, étaient rentrés en Italie, mais après trois jours, ils ont repris l'avion pour Bahreïn parce qu'il était clair qu'ils allaient bientôt fermer les aéroports ou limiter leurs vols et il y avait un risque de se retrouver coincé''.
Courir sans la F1, une option possible pour la FIA F2 et FIA F3
Après le report (ou l'annulation) du Grand Prix d'Australie et le report de la course de Bahreïn, difficile pour les équipes des courses annexes d'anticiper. Giacomo Ricci pense qu'un scénario était possible mais compromis par la pandémie.
"Comme nous étions déjà présents, il y avait une possibilité lointaine pour que les FIA F2 et les FIA F3 courent, comme c'était le cas pour la Moto2 et la Moto3 au Qatar, mais tout a explosé. Nous avons dû changer les billets d'avion en anticipant le retour en Italie d'une semaine, mais ce n'était pas facile de trouver un aéroport ouvert'', souligne le team manager de Trident.
Face à la situation du calendrier de la F1, une option serait que la FIA F2 et la FIA F3 courent certains meetings sans la F1, comme le suggère Giacomo Ricci.
"Ce serait une alternative valable, logistiquement encore plus intéressante pour nous car nous serions l'événement principal du circuit et nous pourrions avoir les stands. En 2017, nous avons couru un événement en dehors de la F1 sur le circuit de Jerez, et c'était très réussi'', ajoute-t-il. "Je ne vois pas de problème de ce point de vue. L'important est de ne pas perdre l'année de compétition pour les contrats en place avec les pilotes, les sponsors et les employés''.