En 2019, Nyck de Vries remporte le titre en FIA F2, à l'issue de sa troisième saison dans l'antichambre de la F1. Le pilote néerlandais revient sur son expérience.
L'arrivée de Nyck de Vries en FIA F2 intervient à un moment difficile de sa carrière. Le pilote néerlandais perd le soutien de McLaren. Il parvient à trouver un financement grâce au père de Sean Gelael et trouve un volant chez Rapax. Au milieu de la saison, il échange son volant avec Louis Delétraz, pilote Racing Engineering.
En 2018, Nyck de Vries rejoint la prestigieuse équipe Prema, qui a remporté le titre 2017 avec Charles Leclerc et le dernier titre GP2 avec Pierre Gasly. L'ambiance n'est pas celle qu'on pourrait penser.
"Ils venaient de remporter deux titres avec Pierre et Charles, et leurs attentes n'étaient que de gagner et de dominer. Je me rappelle un moment à Bahreïn : après la première séance qualificative, nous étions quatrièmes. En FIA F2, si l'on est dans le top 7, c'est toujours bien car il y a une course principale et une course sprint, c'est la régularité qui compte. Je suis rentré au garage et l'équipe m'a littéralement dit que si l'on perdait le titre à cause de cette pole manquée, c'était ma faute. Ça m'a touché. Tel était mon environnement à l'époque, et je n'ai simplement pas assez bien géré ça", déclare-t-il au podcast Tauri Talk.
La renaissance chez ART Grand Prix
Nyck de Vries finit à la 4e place du championnat des pilotes, derrière, le champion George Russell, Lando Norris et Alex Albon. Son coéquipier, Sean Gelael, n'est que 15e. Le pilote néerlandais rebondit chez ART Grand Prix en 2019, où il remplace une nouvelle fois un pilote champion sortant.
"Ils étaient très compréhensifs. Avec cette équipe, l'accent était mis sur le fait de marquer des points, au lieu de toujours gagner, gagner, gagner. Bien sûr, il s'agit aussi de gagner, mais pour gagner un championnat, il faut surtout être régulier", explique-t-il.