Alors qu'il fait sensation en IndyCar, Santino Ferrucci est connu en Europe pour ses frasques en FIA F2, qu'il ne regrette pas.
Quatrième des deux dernières courses en IndyCar, à Pocono et à Gateway, Santino Ferrucci fait sensation chez lui, aux Etats-Unis. Le pilote américain occupe la neuvième place du championnat 2019, avec 326 points.
"Revenir aux États-Unis a été plus un défi personnel pour montrer que, vous savez, je peux piloter une voiture de course, je peux le faire vite. Je viens aussi pour m'amuser. Je suis plus ouvert, plus heureux d'être rentrer aux États-Unis qu'en Europe'', explique Santino Ferrucci en conférence de presse.
Le trublion de la FIA F2
La saison passée, Santino Ferrucci, alors pilote pour l'équipe Trident en FIA F2 et pilote de développement chez Haas F1 Team, tape son coéquipier de l'époque Arjun Maini lors du tour de décélération de la seconde course du meeting britannique, couru à Silverstone. En plus de ça, il est disqualifié de la première course pour avoir forcé son coéquipier à quitter la piste. Il a aussi été pris avec son téléphone à la main et sans les équipements demandés. Le pilote américain est suspendu pour deux courses.
Très vite, on apprend également que le pilote américain souhaitait arborer sur sa monoplace un slogan politique en faveur de Donald Trump, indiquant « Trump – Make America Great Again ». Trident décide de rompre le contrat le liant avec Santino Ferrucci, soulignant en plus des faits, un défaut de paiement. L'équipe touchera plus de 500 000 euros de dommages et intérêts.
Mais Santino Ferrucci ne regrette pas tout ce qui s'est passé en Europe, comme il le souligne à AutoWeek lors de la conférence de presse après la course de Gateway.
"De toute évidence, je suis mentalement dans un endroit différent. Je me trouvais sous un microscope à très haut stress en F1. Ici, je dois être moi-même'', indique-t-il.