Théo Pourchaire n'a pas vécu le week-end idéal à Jeddah, en Arabie saoudite, alors qu'il arrivait en leader du championnat après sa victoire à Bahreïn.
Jeddah a une saveur particulière pour Théo Pourchaire. Lors du meeting en 2021, le pilote ART Grand Prix se faisait percuter par Enzo Fittipaldi sur la grille de départ de la course principale.
Le week-end n'a pas commencé de la meilleure des manières puisqu'il est sorti de la piste lors des essais libres. Les qualifications ne se sont pas passées de la meilleure des façons puisque son moteur est parti en fumée.
"Cette année, il est possible de prendre des risques dans la première course car elle ne ruine pas tout le week-end. Il faut viser la pole position et à partir d’une bonne place sur la grille monter sur le podium et même mieux si possible."
"En qualifications, Jeddah est un circuit que j’adore, mais il faut être stratège : on ne fait pas notre tour le plus rapide avec le premier train de pneus qui sert surtout à se mettre en confiance et à trouver le bon rythme. Il faut tout donner avec le second train, quand on a peu d’essence et qu’on a bien pris ses marques'', indique le pilote français à la FFSA.
Un week-end à oublier pour Théo Pourchaire
Théo Pourchaire part 18e de la première course. Il arrive à remonter à la 13e place, malgré un grand nombre de tours sous régime de voiture de sécurité. Le pilote français part de la 19e place de la grille de la course principale. 13e après trois tours, il remonte jusqu'à ce que sa boite de vitesses se grippe.
"J’ai eu quatre problèmes mécaniques en 4 ou 5 sessions en comptant la première course de Bahreïn, ça fait beaucoup. J’ai connu exactement le même problème de moteur à Bahreïn que lors des qualifications de Jeddah, auquel ni l’équipe ni moi ne pouvions rien."
"Au bout du compte, ça fait un week-end très compliqué car on ne marque pas de points et on fait le plein de malchance. C’est comme ça, ça arrive, ce n’est que le deuxième week-end de la saison, il en reste beaucoup mais il faut espérer ne plus rencontrer de casses mécaniques."
"Je vais tenter d’avoir une réunion avec l’organisation de la FIA F2 pour que les choses évoluent dans le bon sens car autant de problèmes en deux week-ends c’est pesant pour le pilote, pour les ingénieurs et pour les mécanos qui doivent travailler jusqu’à 5h du matin'', indique Théo Pourchaire.