Pendant la période de confinement causé par le Coronavirus, Théo Pourchaire nous explique sa quarantaine.

C’est « dans le sud de la France, sur la Côte d’Azur, près de Grasse » que Théo Pourchaire est en confinement, avec ses parents. Le pilote de l’équipe ART Grand Prix en FIA F3 a un emploi du temps plutôt bien rempli, entre les études, sa préparation physique et les séances sur simulateur.

« L’école continue pour moi. Ça s’appelle l’iSchool. Je suis normalement à l’école de la FFSA Academy. C’est le même principe. Notre proviseur organise les cours avec les professeurs et nous envoie un planning. On a dix heures de cours par semaine. C’est moins qu’avant mais on continue de travailler et de se préparer pour le Bac. Je passe les épreuves de français cette année.
Je fais un peu de simulateur aussi. Je n’ai pas un équipement de fou (un thrustmaster avec un siège). J’y vais quand j’ai le temps. Durant deux soirs la première semaine, j’ai fait un live sur Twitch avec un ami. On a roulé quatre heures sur F1 2019. Ça m’aide beaucoup pour la concentration. Ce n’est pas si réel que ça, ça ne se rapproche pas de la réalité. Pour la concentration, c’est très bien. Le fait d’en faire tard le soir, en étant un peu fatigué, et de faire des courses longues de F1, sans dégâts, c’est dur.
Je continue également ma préparation physique. Je maintiens mon niveau. J’ai un tapis de course, barre de traction, quelques haltères. Je peux continuer à travailler cardio, musculation, gainage. En moyenne, je fais des séances de deux heures à deux heures et demi par jour, quatre fois par semaine. »

Un début de championnat reporté pour la FIA F3

Le week-end passé aurait dû avoir lieu la première manche du championnat 2020 de FIA F3. Jusqu’à la manche de Monaco, qui a lieu fin mai, le championnat est suspendu.

« C’est triste. C’est quelque chose qui touche tout le monde. Tout est annulé du coup. Je me suis beaucoup préparé pour la première course de l’année, comme tout le monde. C’est plus important d’annuler la course et d’être en bonne santé. C’est triste car j’ai l’habitude de regarder beaucoup de football, de basketball à la télévision. On ne peut plus rien faire. On doit rester chez soi et faire ce qu’on peut faire. J’espère au fond de moi que cette pandémie va s’arrêter le plus vite possible. Je pense qu’on va rouler cette année. »

Malgré le confinement, Théo Pourchaire garde le contact avec plusieurs de ses camarades pilotes.

« Je suis pas mal en contact avec les pilotes français, avec des pilotes avec qui j’ai roulé en F4 allemande ou même des pilotes de karting. On essaye de faire des challenges comme avec Victor Bernier sur Instagram, de se vider la tête, de faire des courses sur les jeux, d’oublier un peu tout ce qui se passe. Avec les cours, on se parle avec les personnes de ma classe, comme si c’était un cours normal. Ça fait du bien d’oublier. »