Le pilote Britannique, récent vainqueur de la deuxième course au Castellet, s'est exprimé après avoir quitté le Red Bull Junior Team dont il a fait parti durant la saison 2015.
"Je suis juste libre de faire ce que je veux", déclare Callum Illot lorsqu'il parle de sa situation actuelle. Après avoir été membre de l'équipe junior de Red Bull avec le Français Pierre Gasly et Dean Stoneman en 2015, il est un électron libre cette saison. "La chose avec Red Bull est qu'ils vous mettent dans une bonne position, mais vous devez faire avec. Mais maintenant, je peux aller faire une course en Formula V8 si je veux ou en GP3 ou même BRDC F3 Britannique", déclare le pilote.
Douzième la saison passée avec un podium, Illot comprend son éviction du programme Red Bull. "À court terme, je n'ai pas obtenu les résultats attendus. Je pensais avoir un peu de marge de manœuvre, mais je ne me suis jamais vraiment amélioré et c'est quand j'ai commencé à faire pression sur moi-même", déclare-t-il.
Les filières, un cadeau empoisonné ?
Que ce soit Red Bull, McLaren, Ferrari ou anciennement Lotus, les filières n'ont jamais été de véritables cadeaux pour les pilotes.
Gardons l'exemple de Red Bull. Sur la trentaine de pilotes à avoir été dans le programme junior, seul un tiers ont réussi à atteindre le sommet du sport monoplace. Et encore, peu de pilotes ont eu le possibilité de passer de l'équipe B à l'équipe A. Le cas de Stoffel Vandoorne, champion de GP2 et obligé de partir au Japon faute de places en F1 montre la cruelle réalité de la F1 et de sa politique des jeunes pilotes, là où un Rio Haryanto a réussi à obtenir un baquet grâce à ses généreux donateurs et à obtenir une super licence dont les termes restent flous.
Reste à savoir si les filières ont un avenir ou si celles-ci sont bouchées et vont obliger les jeunes talents à s'exiler vers le Japon ou les Etats-Unis.