Luca de Donno, l'homme à la tête du WSK, revient sur le lancement de la Formula Regional European.
Cette saison, la pyramide de la FIA a connu une nouvelle étape entre la F4 et la FIA F3, qui a remplacé le championnat GP3. Il existe désormais les championnats régionaux. L'Asie a son championnat de F3, l'Amérique aussi et l'Europe a lancé son championnat, la Formula Regional European, gérée par l'ACI et WSK.
Seulement, l'Europe dispose de deux championnats régionaux : le championnat géré par l'ACI et WSK et le championnat géré par Renault. Difficile de s'y retrouver pour les jeunes pilotes cherchant des points pour la Super Licence. Mais pour les organisateurs de la Formula Regional European, ce lancement du championnat F3 régionale est une "étape naturelle''.
"C’était une étape naturelle. Comme nous avons ressenti le besoin de passer du kart à la F4, nous avons donc jugé nécessaire de continuer à progresser avec la Formula Regionale. Nous avons réalisé que les pilotes issus de la F4 avaient besoin d'un lien avec la F3 internationale. Nous avons donc créé une étape intermédiaire essentielle'', déclare Luca de Donno.
Un lancement difficile pour la Formula Regional European
La première course de Formula Regional European a connu des débuts difficiles, avec seulement dix pilotes sur la grille. Lors du dernier meeting, qui s'est couru à Imola, quatorze voitures étaient présentes.
"Nous sommes entrés dans une étape très compliquée, avec de nombreux championnats de niveau similaire et avec le même objectif. Certains existaient déjà et ont été forcés de s’arrêter, alors que d’autres ont divisé le marché. Notre objectif était de lancer le championnat cette année et nous l'avons atteint. Il est vrai qu’à l’heure actuelle, il y a une certaine confusion, mais nous sommes la seule catégorie de ce niveau à posséder le titre officiel FIA. Je suis donc certain qu’une fois les hiérarchies établies, la plupart des équipes rejoindront notre championnat'', ajoute l'homme à la tête du WSK.