Victor Martins fera ses débuts en FIA F3 la saison prochaine et fait son retour au sein de l'Alpine Academy, qu'il a quitté en 2020.
Que ressentez-vous en réintégrant le programme ?
"C’est incroyable, car c’était loin d’être facile en quittant l’Academy en 2020. Je n’avais plus accès aux conseils, au simulateur, aux installations, aux préparations et je ne portais plus les couleurs Renault. C’était dur à digérer, mais je suis heureux de la façon dont j’ai évolué et travaillé pour réintégrer l’Academy en 2021."
"Je savais que je pourrais revenir et retrouver ces précieux atouts si je faisais du bon travail en 2020. Ces dernières années, j’ai dû accepter d’aller de l’avant tout en continuant de faire le travail. Avec ce que j’ai appris au sein de l’Academy en 2018 et 2019, j’étais conscient que je devais obtenir de bons résultats jusqu’à la fin de la saison. J’ai réussi à progresser et à franchir cette dernière marche en remportant le titre."
Victor Martins, en route pour la FIA F3
Êtes-vous impatient de faire vos débuts en FIA F3 ?
"J’ai vraiment hâte d’y être comme cela fait longtemps que j’attends ce moment. C’est l’étape suivante dans la pyramide des formules de promotion et il me tarde d’être au début de saison. Le plus important sera de prendre du plaisir, car je dois me considérer à la fois comme un rookie et un outsider. Il n’y a pas trop de pression et je veux profiter de l’expérience de chacun au sein de ma nouvelle équipe."
"Je les connais pour avoir piloté chez MP Motorsport en 2019, même si les ingénieurs et les mécaniciens ne sont pas les mêmes. Je cherche à créer un environnement positif autour de moi et à travailler autant que possible avec ceux qui m’encadrent comme l’Academy, mon équipe et ma famille."
"Cela sera bien d’évoluer en support des Grands Prix de F1. On voit les voitures de près et nous nous rapprochons de notre but ultime. La F1 est à quelques mètres de notre paddock et ils nous observent. J’ai l’occasion de m’entourer de personnes importantes et inspirantes de l’écurie avec qui je pourrais avoir des conversations productives."
Que pensez-vous du calendrier de la FIA F3 ?
"C’est un calendrier prometteur avec sept week-ends de trois courses. Il faudra vite rebondir si quelque chose ne se déroule pas comme prévu. Il y a du temps pour tout analyser entre chaque manche et c’est une bonne chose pour rester concentrés."
"Le principal défi repose dans les trois courses par week-end et dans le fait que la pole position ne sera plus aussi importante pour réussir son meeting. C’est toujours bien d’être en pole pour démontrer son rythme en qualifications, mais il sera crucial d’être régulier pour prendre un maximum de points sur les trois courses."
Comment se passe votre entraînement en vue de ce nouveau défi ?
"J’y travaille ! Je vais poursuivre mon entraînement jusqu’au début des essais de présaison. J’ai ajusté mon programme en y ajoutant plus d’endurance avec du cyclisme et de la course à pied. Il y a davantage de cardio et de renforcement du cou et de la nuque pour gérer les forces g dans les virages. Ce n’est pas évident avec la situation actuelle, mais je peux le faire en travaillant d’arrache-pied dans un centre à Paris. J’aime faire du sport, qu’importe le sport, donc j’adore cette période de l’année !"