La Formule E retourne à Rome ce weekend, pour la septième manche de la saison. Après six courses, il est de plus en plus probable qu'une équipe déjà victorieuse s'impose une deuxième fois. Nissan peut cependant croire en ses chances, Sébastien Buemi et Oliver Rowland occupant régulièrement le haut du tableau sans pouvoir concrétiser.
Nissan, septième vainqueur en autant de courses ?
Jean-Eric Vergne est le dernier vainqueur en date en Formule E. Le pilote Techeetah a décroché la victoire sur les terres de son équipe, à Sanya. Oliver Rowland, qui avait décroché la pole position, avait franchi la ligne d'arrivée à la 2ème place. Le britannique était déjà en lutte pour la victoire à Mexico. Son coéquipier Sébastien Buemi menait également la course à Santiago avant de heurter le mur. La Nissan est rapide, et peut s'imposer à Rome.
Mais l'équipe japonaise a du mal à concrétiser. A la régulière, la Nissan utilise plus d'énergie que les autres voitures. De fait, si le duo britanno-suisse a pris l'habitude de payer le prix de cette surconsommation en fin de course. L'exemple le plus frappant reste bien sûr le E-Prix de Mexico, où les deux pilotes avaient abandonné faute d'énergie.
Si l'on veut croire qu'une septième équipe peut s'imposer à Rome, il faut donc parier sur Nissan. Jaguar connait en effet plus de difficultés. Mitch Evans, qui avait une chance de s'imposer à Rome l'année dernière, n'a pas encore fait mieux qu'une 6ème place cette saison. Le fait qu'il ait surclassé son champion de coéquipier indique aussi que le potentiel de la voiture n'est pas satisfaisant.
Nelson Piquet Jr n'a en effet marqué qu'un seul point, en Arabie Saoudite. Ce manque de résultats explique sans doute partiellement son départ de Jaguar. Le brésilien quitte effectivement la Formule E après quatre saisons et demie, et laisse la place à Alex Lynn.
Circuit urbain de l'EUR
Le circuit urbain de l'Esposizione Universale di Roma, abrégé en EUR, retrouve la Formule E. La première édition du E-Prix de Rome s'y est tenue l'année dernière, couronnant Sam Bird dans sa Virgin. Felix Rosenqvist menait la course jusqu'à son abandon sur bris de suspension. Les vibreurs ne pardonneront pas cette année non plus.
Le tracé de 2,860km est le deuxième plus long du calendrier, après celui de Marrakech. Cinq des six vainqueurs de cette saisons avaient terminé dans le top 10 l'année passée. Antonio Felix Da Costa (BMW) avait terminé 11ème, à deux secondes d'Edoardo Mortara (Venturi).
L'épingle du virage 13, qui est également le premier virage dans lequel les pilotes s'engageront à l'extinction des feux, est très serré. L'enchaînement des virages 16 à 21 est également très technique, et les pilotes frôleront les murs dans la chicane. L'activation de l'Attack Mode se fera à la sortie du virage 6. Les pilotes devront sacrifier l'entrée de la longue courbe suivante pour profiter de leurs deux boosts de puissance.
Samedi 13 avril :
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11h45 : Qualifications
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15h55 : E-Prix de Rome
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