Le constructeur japonais Dome a déposé sa candidature auprès de la FIA. Il rejoint Dallara ou encore ADESS AG sur le banc des potentiels fournisseurs de châssis. Des châssis qui n'équiperont les voitures qu'à compter de la saison 5.
Bien que moins célèbre que Dallara, la société Dome n'est pas inconnue. Elle a percé dans le monde du sport automobile en dessinant une Formule 3 pour l'écurie Lola en 2003. De plus, elle a conçu des modèles d'endurance incluant la LMP2 du Strakka Racing en 2013.
Un garde-fou budgétaire
Le concept présenté devra répondre aux exigences de la FIA s'il veut remporter l'appel d'offre. Le premier critère imposé par le cahier des charges concerne le coût de la voiture. Comme la Formule E doit être accessible, il faut limiter les dépenses de tous types. Le championnat doit être attrayant aussi bien pour les constructeurs que pour les petites structures. Le prix d'une voiture version 2018 ne devra donc pas excéder 270.000€.
Mais de gros développements
Une somme à mettre en relation avec l'arrivée de nouvelles batteries plus performantes à compter de la saison 5. Les nouvelles batteries devraient permettre à une voiture de parcourir la distance d'une course complète, sans obliger le pilote à sauter dans sa seconde voiture. De fait, les écuries n'auraient plus 4 voitures à préparer, mais simplement deux, soit une par pilote.
La voiture, complète et assemblée, devra offrir un gain de poids de 40kg par rapport au châssis utilisé cette saison. L'objectif de la FIA est de compenser le poids des nouvelles batteries. Ces dernières devraient être plus imposantes que les batteries actuelles.
Dome, au même titre que Dallara, ADESS AG et les autres candidats, devra présenter une voiture test à la FIA avant octobre 2017.