FranceMonoplaces.fr vous propose de vous replonger dans la carrière sportive des acteurs de la Formule E. Nous commençons aujourd'hui avec l'un de ses membres les plus appréciés dans les paddocks, l'Italien Jarno Trulli.
Jarno Trulli est né un 13 juillet 1974 dans la très belle ville italienne de Pescara. Comme la plupart des pilotes automobiles, l'Italien fait ses premières gammes en Karting. Après avoir accumulé les succès et Championnat (notamment en Formule Super A et Formule C) il se fait repérer par un certain Flavio Briatore en 1996. Lui demandant de faire ses preuves, Trulli s'exécute en remportant le Championnat allemand de Formule 3. Il confirme ainsi tous les espoirs qui sont placés en lui. Briatore lui décroche alors, l'année suivante un baquet en Formule 1 chez Minardi.
Une carrière en F1 mitigée
Surclassant son coéquipier chez Minardi, Jarno Trulli est appelé par Alain Prost pour remplacer Olivier Panis blessé au cours de la septième course de la saison. Le Grand Prix suivant, il obtient sa meilleure qualification et décroche ses premiers points. Il rendra son volant au Français après le Grand Prix d'Autriche (qui le verra mener ses premiers tours). Mais il a conquis le directeur d'équipe français pour le titulariser pour la prochaine saison. Il fera deux saisons moyennes en raison d'une monoplace très faible dans tous les domaines. Le pilote italien décrochera tout de même le premier podium de sa carrière en 1999 au Grand Prix d'Europe. Le pilote italien s'envole la saison suivante chez Jordan Grand Prix.
Il y a du mieux au niveau de la monoplace au sein de cette écurie, mais les problèmes de fiabilité sont récurrents. Malgré cela, Jarno Trulli domine Heinz Harald Frentzen, son coéquipier, mais n'arrive pas à se montrer à la hauteur de son talent pourtant reconnu. En deux saisons également, il signera comme meilleur résultat une 7e place au championnat avec 12 points.
De la victoire avec Renault à la fin avec LotusF1Team
Cette fois-ci, il rejoint l'écurie de son manager, Flavio Briatore, le Renault F1 Team. Il domine une nouvelle fois outrageusement son coéquipier (un certain Jenson Button) mais est une nouvelle fois moins bonne en course qu'en qualifications. Une étiquette qu'il n'arrivera plus à décoller de son personnage durant toute sa carrière.
Renault est à ce moment précis en pleine ascension vers la gloire qu'ont lui connaîtra par la suite. En 2003, le coéquipier de Jarno Trulli n'est plus le sympathique anglais Jenson Button. C'est le grand espoir Fernando Alonso (ces deux derniers qui se retrouveront bien, plus tard, coéquipier chez Mclaren Honda !). Durant la première année, Alonso domine l'Italien, mais en début 2004 la tendance s'inverse dans le garage. Trulli est au top de sa forme et va gagner son unique succès en F1 cette année-là au cours de la plus prestigieuse des courses : le GP de Monaco. Mais après cette première partie de saison à couper le souffle, le torchon brûle entre Briatore et Trulli au point de se faire licencier après son Grand Prix national !
Il retrouvera un volant une course plus tard pour terminer la meilleure saison de sa carrière (6ème au Championnat avec : 2 poles, 1 victoire, 2 podiums et un total de 46 points inscrits) avec Toyota Racing. Une association qui durera jusqu'au retrait de Toyota en F1 en 2009, alors qu'ils devenaient de plus en plus compétitifs. Cela aura tout de même étoffé son palmarès de 2 poles positions, 7 podiums, 1 meilleur tour en course et de 133,5 points supplémentaires.
Il finira sa carrière en Formule 1 chez Lotus F1 en sortant par la petite porte. N'ayant inscrit aucun point en deux saisons, il est remplacé par le pilote russe Vitaly Petrov. Il aura été, avec Vitantonio Liuzzi, le dernier Italien à prendre part à un GP de Formule 1. Après deux ans passés loin des paddocks et des médias, concentré sur sa deuxième passion qui est le vin (il est propriétaire d'un vignoble en Italie) ainsi que sur son rôle de Papa auprès de ses deux garçons, il revient à ce qu'il sait faire de mieux : piloter !
L'aventure Formule E
Il reprend le projet mort-né Drayson Racing ( dont on vous à parler dans l'article sur la technologie Qualcomm) est crée sa propre équipe de Formule E et participe au 1er ePrix de l'Histoire de la Formule E. La saison qui sera marquée par ses bonnes performances individuelles face à Michela Cerutti et Vitantonio Liuzzi qui furent ses coéquipiers avec en point d'orgue l'ePrix de Buenos Aires où il fera son meilleur résultat : une 4e place. Ce dernier obtint également une pôle position dans la catégorie. Il se retirera cette année après des essais catastrophiques et une non-participation aux deux premières manches. Il laisse la place à Jaguar qui fera son grand retour en sport automobile l'an prochain. Voilà pour ce qui est de la carrière de Jarno Trulli marquée de haut et de bas comme la plupart des autres pilotes.