Jean Todt a réaffirmé que la Formule E était une discipline d'avenir. Le président de la FIA, élu en 2009 et ré-élu en 2013, a participé à la création du premier championnat de monoplaces 100% électriques.
Le choix de l'électrique
Les disciplines du sport automobile sont aussi nombreuses que différentes. Chacune possède sa propre réglementation technique, et il est logique de voir que toutes les catégories n'utilisent pas les mêmes cylindrées.
La propulsion hybride possède une scène avec le WEC, la combustion classique avec la plupart des autres sports, mais aucune unité de puissance purement électrique n'était mise en avant jusqu'à la création de la Formule E.
En tant que première discipline 100% électrique, Jean Todt a déclaré que la Formule E était en bonne position. En effet, les gouvernements français et britanniques se sont fixés pour objectif de se passer des voitures à essence à compter de 2040.
La Formule E va dans la bonne direction
"Vous avez vu que d'ici 2040, le Royaume-Uni et la France vont interdire toutes les voitures qui ne sont pas hybrides. Ils veulent encourager l'introduction de la voiture électrique, donc dans un sens, la Formule E est en avance", a expliqué Jean Todt.
"La Formule E est un spectacle et un laboratoire, et en tant que spectacle, les gens aiment le divertissement, donc nous voulons ce genre de sensation."
L'une des craintes de la FIA et des promoteurs de la Formule E était de savoir si la discipline allait attirer les constructeurs. Les récentes annonces de Audi, BMW, Mercedes et Porsche, qui s'engageront toutes dans la discipline électrique d'ici 2019, ont dissipé ces doutes.
"Nous ne savions pas qui viendrait", continue Todt. "C'est comme un restaurant. Vous l'ouvrez, vous faites de votre mieux et vous ne savez pas qui va venir manger. C'est pareil avec la Formule E."
"Maintenant nous savons que les constructeurs sont en compétition pour venir, et c'est exactement ce que nous voulons."