Dans un souci de respect du principe de soutenabilité, la Formule E s’associe avec l’entreprise belge Umicore afin de recycler au mieux les batteries de ses voitures.
La Formule E rime de plus en plus avec respect de l’environnement. Lundi 18 février, la discipline a annoncé s’être associée avec Umicore dans l’objectif de mieux recycler les composants des monoplaces Gen2, et notamment les batteries.
Entreprise belge spécialisée dans la production de métaux comme le zinc, Umicore s’engagera désormais à recycler les batteries des monoplaces de Formule E utilisées par le passé, selon un processus très codifié et sans impact pour l’environnement. C’est déjà fait pour les unités au lithium-ion produites pour les saisons 1 et 2, collectées il y a peu de temps et en cours de processus de recyclage.
Umicore au coeur du principe de soutenabilité
Ce n’est pas un hasard si Umnicore a été retenu pour ce partenariat. Cette dernière est classée septième sur cent au rang des entreprises mondiales respectant le plus le principe de soutenabilité. (classement établi par Corporate knights)
"La soutenabilité est un développement durable, c’est-à-dire un développement qui répond aux besoins des générations présentes (en particulier des plus démunis) sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins."
Ce principe de respect des ressources est le fondement de la notion de développement durable, et le coeur du projet de la formule électrique : prôner un modèle à la fois respectueux de l’environnement et assurer un niveau de compétition comparable aux championnats ce course actuels. C’est presque chose faite aujourd’hui sur ce dernier point, avec des monoplaces capables de filer à 230 km/h et embarquant une batterie capable de parcourir la distance totale d’une épreuve à 200kW (contre deux batteries de 25 minutes d’autonomie à 180kW jusqu’à la saison dernière).
Concernant la partie écologique, le chemin est encore long puisque le partenariat ABB Formule E - Umicore ne concerne pas le recyclage de toutes les batteries utilisées depuis la création du championnat en 2014. Cependant c’est un véritable pas en avant dont le directeur de la discipline, Alejandro Agag, se félicite : « La soutenabilité est le coeur de notre projet (la Formule E et Umicore). […] C’est une étape importante pour la Formule E, et je suis très heureux de la franchir avec Umicore ».