Le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA a confirmé la disparition des arrêts au stand la saison prochaine. A la place, deux modes de puissance pourront être utilisés par les pilotes durant la course en Formule E.
Pas d'arrêt au stand, mais plus de puissance
La FIA a confirmé que les E-Prix de la saison 5 dureront approximativement 40 minutes. Les courses devraient donc être légèrement plus courtes que les années précédentes. Si la Gen 2 aura une autonomie deux fois supérieure à sa grande sœur, la FIA a donc décidé d'offrir des courses plus intenses en privilégiant la puissance des voitures.
Les détails concernant les différents modes de puissance seront dévoilés lors du prochain Conseil Mondial, en juin. Ce que l'on sait, c'est que le mode le plus puissant devrait offrir un gain d'une seconde au tour. Ce mode offrirait entre 20 et 25kW supplémentaires aux pilotes, comparé au mode "normal".
Les premières simulations de course auront lieu en mars, lors des premiers essais communs. Une autre simulation de E-Prix aurait lieu en septembre ou octobre, probablement sur le circuit de Donington.
Au revoir, meilleur tour en course
La FIA a également annoncé la suppression du point accordé à l'auteur du meilleur tour en course. A la place, le pilote le plus efficace dans la gestion de son énergie recevra un point bonus. Les détails de ce nouveau système seront connus plus tard cette année.
"Il y a eu beaucoup de discussions sur la façon dont ces nouveaux modes de puissance fonctionneront exactement", a déclaré Roger Griffiths, patron de l'écurie Andretti. "Est-ce qu'on devra l'utiliser d'un coup ? Donc, vous devriez débuter la course avec le mode le plus économe, ensuite avoir une partie où vous utiliseriez le mode le plus haut, et ensuite finir sur le mode le plus bas".
Comme cela avait été soulevé par plusieurs pilotes, l'idée d'un "push to pass" a été évoquée. "Il y a également des discussions sur le fait d'avoir une sorte de "push to pass", ou un système que les pilotes pourraient utiliser à leur discrétion. Des simulations ont été faites pour ces deux scénarios".
"Je pense que le but ultime est d'arriver à un format qui ne soit pas trop prévisible, et que nous ne pourrons pas simuler encore et encore pour trouver la façon la plus optimale de l'utiliser".
"Nous voulons arriver à quelque chose que le pilote contrôle, pas que les ingénieurs contrôlent", a conclu Griffiths.