Catégories: Formule E

Red Bull, un obstacle pour Jean-Eric Vergne

Titulaire chez Toro Rosso pendant 3 saisons, Jean-Eric Vergne n'est pas passé dans l'équipe sœur. Pis, il a été remercié par Red Bull. Sans volant fixe, le français a finalement trouvé refuge chez Ferrari en qualité de pilote d'essais en 2015 et 2016. Mais son poste en F1 est à nouveau menacé, par Antonio Giovinazzi qui est désormais le 3e pilote des rouges.

L'actuel pilote Techeetah en Formule E reconnaît ses difficultés à rester dans la discipline reine. Des difficultés qu'il attribue volontiers au taureau rouge. Dans une interview accordée au site Internet safeisfast.com, le pilote français revient sur son parcours. L'aide de Red Bull a été bienvenue, comme il l'indique. Mais elle a montré ses limites lorsqu'il a fallu rompre les liens.

« C'est assez amusant car mon plus gros obstacle a été Red Bull, je n'avais pas de manager quand j'ai quitté la F1. C'est super quand tout va bien avec Red Bull, mais quand ça ne va pas, vous n'avez nulle part où aller. Mais j'ai été chanceux et réussi à m'en sortir finalement. Red Bull m'a amené en F1 mais ils m'ont aussi empêcher d'y rester au bout du compte » explique le pilote français.

Red Bull, une aide pour lancer la carrière

Mais le français ne crache pas dans la soupe non plus. Il admet sans effort l'aide apportée par Red Bull pour passer dans les formules de promotion bien coûteuses. Sans le soutien de Red Bull, il sait qu'il aurait bien du mal à avancer et arriver en Formule 1.

« Ça a toujours été très compliqué. Heureusement, ma famille n'a jamais dépensé trop d'argent, mais tout de même je savais dès le kart qu'aller en Formule Renault 2.0 allait coûter au moins 500 000€ pour une bonne équipe. Vous pouvez mettre moins d'argent mais vous ne gagnerez pas le championnat, et c'était l'objectif.

J'ai choisi de ne pas aller en Formule Renault 2.0 et à la place j'ai fait la Formule Campus, qui est aujourd'hui la FIA F4 française. J'ai eu de l'aide de la Fédération française de sport automobile et j'ai remporté la série. C'était une bonne saison avec beaucoup de victoires, et ça m'a donné l'opportunité de participer au Red Bull driver shootout, où 20 pilotes étaient testés.

J'étais le meilleur pilote avec Daniel Ricciardo, et à partir de là Red Bull m'a soutenu, donc je n'avais qu'à trouver quelques sponsors. J'étais vraiment chanceux avec Red Bull car ils ont géré a carrière et m'ont toujours placé dans de bons championnats et de bonnes équipes ».

Dorothée Julien

Passionnée par la F1 depuis ma plus tendre enfance (merci papa), j'ai commencé par écrire sur la F1 depuis quelques années, sans prétention aucune. J'ai depuis ouvert mon éventail à d'autres disciplines monoplace. Défenderesse des causes perdues, avocate du diable et féministe, il faut éviter de me lancer sur le sujet des femmes dans le sport auto. Actu, ou articles de fond, tout peut passer sous ma plume, à l'exception de l'analyse technique, ma bête noire, mon croque-mitaine.

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