L'écurie Renault eDams, en tête du classement des constructeurs, a recréé le circuit du ePrix de Montréal. L'objectif était d'effectuer une série de tests sur ce tout nouveau tracé qui décidera de l'attribution du titre.
Du développement jusqu'à la fin
L'écurie française s'est installée sur la base aérienne de Dreux, près de Paris, pour recréer la piste. L'équipe de Sébastien Buemi et Nico Prost a ainsi pu essayer de nouveaux réglages influant sur la tenue de route de la voiture, et une nouvelle version du logiciel embarqué.
Bien que Renault possède 65 points d'avance sur Abt Schaeffler au championnat constructeurs, Sébastien Buemi n'a, lui, que 10 points de plus que Lucas Di Grassi au championnat pilotes. Une telle séance de tests risque donc d'avoir toute son importance au moment d'aller chercher une meilleure place sur la grille de départ.
Buemi satisfait de ces tests...
"Nous avons fait de bons essais, comme ça a souvent été le cas par le passé; ces tests de dernière minute avant les dernières courses sont utiles", s'est confié Buemi. "Nous allons amener de bonnes choses à Montréal et nous avons travaillé vraiment dur".
"L'équipe n'a pas compté ses heures ces derniers mois, et je pense que ça peut faire comme l'année dernière quand nous avons apporté des améliorations à Londres, et amélioré ce que nous avions déjà pour avoir un bon avantage".
... et de ses 10 points d'avance avant Montréal
Buemi s'est également exprimé sur le faible écart qui le sépare de Di Grassi au championnat : "Si vous regardez le nombre de podiums que Di Grassi a obtenu en Formule E, c'est inhabituel pour lui de faire deux courses de suite sans en obtenir un. Même si je pensais vraiment que le championnat serait perdu [Après le double ePrix de New York, que Buemi a manqué pour participer à une manche du WEC, ndlr], il semble que nous ayons encore une chance à Montréal".
"Cela montre que le championnat devient de plus en plus compétitif, puisque vous pouvez avoir tellement de pilotes capables de gagner. Si les choses marchent bien pour nous à Montréal, je suis certain que ce sera bon parce que nous avons l'avantage quand les choses vont correctement. Je ne changerai pas mon approche parce que c'est comme ça que les erreurs peuvent arriver".