La Formula V8 pourrait se doter d'une nouvelle monoplace en 2018. Le directeur sportif de la série, Jordi Castells et le président du promoteur de celle-ci, Jamie Alguersuari Sr ont visité l'usine au début du mois.
Une nouvelle 3.5 en 2018 ? Voilà qui pourrait relancer la série qui a perdu le soutien de Renault à la fin de la saison passée. La Dallara actuellement utilisée est le modèle T12 introduit en 2012.
"Nous voulions recueillir des informations sur ce que nous avions besoin en cas de contruction d'une nouvelle voiture pour 2018. Si nous allons de l'avant, nous savons que nous devrons commencer avant la fin de cette saison", déclare Castells. "Nous devons parler avec les équipes au cours de la saison et leur donner nos plans pour juin ou juillet au plus tard. De toute évidence, une nouvelle voiture dépendra de plusieurs facteurs, à savoir les différentes préférences des équipes, le marché des pilotes et la situation dans les différents championnats pour ces types de voitures".
3 options possibles pour l'avenir.
Outre l'introduction d'un nouveau modèle, l'option visant à améliorer les modèles actuels est envisageable. "Nous avons trois options. Nous pourrions continuer avec la même voiture en 2018. La deuxième possibilité est d'introduire un kit d'amélioration avec un nouvel aileron avant, un nouvel aileron arrière et peut-être les pontons. La dernière est de faire une nouvelle voiture, même si nous maintenons quelques-unes des pièces mécaniques actuelles, telles que les freins, la suspension et la boîte de vitesses", déclare le directeur sportif.
Malgré tout, la volonté de maintenir voire de réduire les coûts reste important pour ce dernier. "Lorsque nous avons rencontré les équipes l'an dernier dans notre bureau, nous avons suggéré de passer de 9 à 8 meeting sur la saison. Ils ont tous dit non. Ils voulaient maintenir les 9 événements. Nous aurions aussi pu réduire le nombre d'ensemble de pneus autorisés par week-end de quatre à trois. Mais à la fin, ça aurait été moins intéressant pour les pilotes avec une économie de 9 000 euros plutôt que, disons, 50 000 euros. Si nous voulons faire 9 événements, avec 8 000 à 10 000 kilomètres par saison, il sera difficile de réduire les coûts de façon spectaculaire, mais peut-être que le faire de 4/5%, c'est réalisable", déclare Castells.