Vainqueur des 24 Heures du Nürburgring en 2010, le brésilien possède une solide expérience sur la classique allemande.
24 Heures du Nürburgring
Il y a 15 ans vous remportiez votre première cours de 24h ici ! Vous en avez gardé des souvenirs ?
15 ans ! 15 ans ?! Ne me dites pas que c'est déjà aussi vieux... Pour moi c'était hier ! Oui on oublie pas une victoire sur un circuit comme celui-ci. C'est une course magique, je me sens déjà chanceux d'en faire part, alors l'avoir remportée c'est encore plus fort !
C'est un circuit sur lequel on apprend toujours ?
Oui, souvent on se rend compte de nouvelles choses en plus ce n'est pas un circuit sur lequel on accumule énormément de tours. Alors oui, au fil des ans on s'approche peu à peu des limites mais il y a toujours des surprises. Il fait chaud ce week-end, et clairement je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai piloté ici avec une telle chaleur. Il y a toujours des choses à apprendre ici.
Vous enchaînez les trois courses de 24 Heures, un gros challenge ?
C'est vraiment génial ! Et je pense que nous sommes seulement 5 pilotes à avoir également fait les 24 Heures de Daytona en début d'année. Je me sens très privilégié de faire partie de c club fermé. Mentalement et physiquement c'est très difficile, je suis focus sur la course actuelle. Je commencerai à penser à Spa dimanche soir quand cette course sera derrière moi, je me dois d'être à 100% concentré sur la course actuelle.
Au Mans, après Spa en 2014, pour la seconde fois de votre carrière, un lapin vous a contraint à l'abandon !
C'est même la troisième fois qu'un animal perturbe une de mes courses, j'avais percuté un kangourou à Bathurst. C'est un peu triste pour l'animal et pour nous mais ce genre de choses, on ne peut pas le contrôler. Nous étions en train de réaliser une bonne course.
Les conditions sont sèches cette année au Nürburgring, quelle influence sur vos réglages ?
C'est la première fois que nous sommes sûrs d'avoir des conditions aussi stables lors des 24 Heures du Nürburgring, c'est la première fois que nous pouvons optimiser pleinement nos réglages. Les autres années, il y avait toujours une menace de mauvais temps, où au mois une belle chute de températures prévue. Nous avons donc un set-up plus agressif.
Votre fille Victoria poursuit sa progression en karting ?
Tout à fait, c'est assez perturbant, il y a à peine plus de 2 as, c'était une petite fille qui prenait des leçons de tennis, aujourd'hui elle court en karting partout dans le monde. Je suis très fier d'elle, on me demande souvent ce que je voudrais pour elle. Je veux qu'elle soit heureuse et poursuive son rêve. Qu'elle soit la première femme gagnant un Grand Prix de F1 où qu'elle souhaite arrêter tout cela la semaine prochaine, je la soutiendrai.
On vous sent particulièrement bien chez ROWE Racing ?
Si vous regardez sur la grille GT, c'est une petite équipe simple et assez petite. Mais les gens y sont très professionnels et très bien organisés, avoir plus ce n'est pas toujours le mieux et ils le prouvent !