Cette saison, Frédéric Makowiecki entame un nouveau chapitre de sa carrière en pilotant pour la première fois dans la catégorie reine au Mans. Néanmoins, il n'était pas question pour lui d'abandonner la Nordschleife malgré un programme chargé ! L'heure d'un second succès est-elle arrivée pour Frédéric Makowiecki ?
24 Heures du Nürburgring
Quand on a déjà gagné ici, revenir doit toujours avoir une saveur particulière ?
Ici c'est comme nulle part ailleurs. Que tu aies déjà gagné où non, tu ne peux pas arriver ici avec une certaine confiance... La seule confiance que tu peux avoir c'est quand tu te rends compte que tu fais du bon boulot et te dire "voilà au moins on est prêt". Mais ici tellement de choses peuvent se passer, le but est d'être concentré et de bien identifier ce qu'il faut faire, c'est la seule chose qui puisse te permettre de survivre.
Malgré le programme Hypercar, tu tenais à rouler ici ?
Cela fait partie des courses qui sont spéciales. Il y avait aussi une volonté de la direction de continuer de nous aligner ici. Après quand on te dit "tu vas piloter la Grello sur la Nordschleife ça ne se refuse pas ! Sur cette course on retrouve parfois dans des situations lunaires, on a pas l'habitude de ça, tout est exotique et il n'y a rien de commun avec ce que tu peux expérimenter ailleurs. Ici on fait le plein d'adrénaline et de vibrations !
Cette année vous roulez sur la nouvelle 992, comment cela se passe ? Tu vois l'évolution de la voiture ?
Je l'avais découverte l'an dernier lors de la dernière course NLS. Je pense que nous avons une bonne base, sur les versions précédentes on avait toujours un peu galéré à trouver le bon compromis. Celle-ci a été saine très rapidement. On va trouver de petits stratagèmes pour l'améliorer années après années mais pour un début on est déjà très content de la base !
Depuis l'an dernier, nous n'avons cessé de l'améliorer et d'optimiser les petits détails. Depuis l'an dernier on travaille avec les mêmes pneus et nous en avons également une bonne connaissance. Les voitures sont bardées de capteurs, ils doivent nous aider à aller dans la bonne direction.
Ton programme est plus que chargé cette saison...
En début de semaine on a fait une endurance de 30 heures au Circuit Paul Ricard, la semaine prochaine il y a les essais préliminaires des 24 Heures de Spa. Les 24 Heures du Mans arrivent... ça nous fait de bonnes semaines en ce moment !
Quand on est français chez Porsche, on se sent bien ? La plupart des français en GT3 ici roulent chez Porsche !
Porsche avait par le passé une tendance à être très germanique, depuis quelques années leur groupe de pilotes s'est réellement internationalisé. Il faut le dire c'est agréable d'être plusieurs français, quand on a la même culture c'est toujours un peu plus simple. Nous formons un bon groupe !