Avec les 1000 Km du Circuit Paul Ricard, Nicolas Baert a découvert un nouveau volet de son passage en Fanatec GT World Challenge Europe : les courses de plus longue haleine au volant de l’Audi R8 LMS GT3 Evo II. Sixième en Silver Cup avec César Gazeau et Aurélien Panis, ses équipiers du Saintéloc Racing, le brabançon a surtout accumulé une expérience très précieuse avant les 24 Heures de Spa.
Le soleil s’était couché depuis longtemps lorsque le drapeau à damier s’est abaissé sur les 1000 Km du Circuit Paul Ricard ce samedi peu après minuit. En rejoignant l’arrivée de cette course du Fanatec GT World Challenge Europe, Nicolas Baert et ses équipiers Aurélien Panis et César Gazeau ont atteint l’objectif qu’ils s’étaient fixé. « Si on regarde le résultat brut, nous aurions pu espérer plus que cette 6e place en Silver Cup, la 20e au général », reconnait Nico. « Nous avons toutefois manqué de réussite lorsque la voiture de sécurité est montée en piste un peu avant la mi-course. J’étais le premier derrière le leader et, au lieu de recoller le peloton, je me suis retrouvé décroché par rapport à nos adversaires qui étaient juste devant nous au moment de la neutralisation. »
Intercalée entre les leaders du classement général, l’Audi R8 LMS GT3 Evo II du Saintéloc Racing affichait un bon rythme au moment de la relance. « En terme d’expérience, c’était une magnifique école », explique Nicolas. « Tout en essayant de ne pas perturber les leaders, j’ai pu les suivre autant que possible et analyser leur pilotage. J’ai énormément appris ! De manière générale, d’ailleurs, cette course a été une très bonne répétition avant les 24 Heures de Spa. La luminosité changeante, le trafic en piste, la gestion d’un double relais de 2 heures… J’étais là pour apprendre, c’est réussi ! »
Sur le plan sportif, le pilote portant les couleurs de Comtoyou et de la Villa d’Olne a aussi affiché un très bon rythme. « En course, c’était vraiment pas mal », se réjouit-il. « Mon meilleur tour personnel est presque le même que celui d’Aurélien et j’ai en outre été très régulier. J’ai abordé les choses avec plus de sérénité et ça a payé. Je suppose que c’est ça aussi l’apprentissage d’un pilote d’endurance. Par contre, je sais que je dois m’améliorer dans l’exercice du tour qualif. Je n’étais pas content de mon temps : je n’ai pas pu mettre tout bout à bout. C’est un point sur lequel je dois travailler. »
Le jeune Belge de 20 ans ne devra pas attendre longtemps avant de remettre l’ouvrage sur le métier. Dans moins de deux semaines, il sera de nouveau à pied d’œuvre à Zandvoort pour la 3e épreuve de la Sprint Cup du Fanatec GT World Challenge Europe. « Avec mon équipier Gilles Magnus, nous avons prouvé à Magny-Cours que nous pouvons au moins viser les podiums », explique-t-il. « Ce sera de nouveau l’objectif ! Et comme Zandvoort n’est pas très loin de la Belgique, je pense que je devrais avoir quelques amis et supporters pour m’encourager. Je me réjouis d’y être ! »
Le rendez-vous est donc pris en bord de Mer du Nord du 17 au 19 juin prochains !