L'an dernier, le pilote autrichien a remporté les 24 Heures de Spa pour la troisième fois. Calme et mesuré, le pilote du Rowe Racing désire bien entendu décrocher un nouveau succès sur le tracé belge et rejoindre au nombre de victoires, les légendaires pilotes BMW, Thierry Tassin et Jean-Michel Martin.
24 Heures de Spa
Pour cette édition du centenaire des 24 Heures de Spa, la grille semble plus relevée que jamais !
En effet, on constate que la concurrence est encore mieux armée que l'an dernier. Mais je pense que face à tout ces excellents pilotes et excellentes équipes, nous sommes bien préparés.
On imagine que vous ne visez pas moins qu'un quatrième succès aux 24 Heures de Spa ?
En effet, j'en rêve, je suis déjà très honoré d'avoir remporté cette course par 3 fois et de me retrouver de nouveau dans une voiture et une équipe en capacité de jouer la gagne. Et j'ai eu la chance de l'emporter 3 fois en seulement quelques années. Je me souviens, lorsque j'ai pris le départ de cette course pour la première fois, j'étais sur une McLaren et le box à côté était celui de l'équipe Marc VDS, et clairement je rêvais de piloter un jour pour une équipe avec un tel professionnalisme et capable de jouer la gagne. J'ai eu ensuite la chance de rejoindre Rowe Racing et j'espère que nous allons l'emporter de nouveau cette année.
En 2018, vous n'étiez pas chez Rowe Racing, et pourtant vous l'avez emporté avec la manière...
Ce succès de 2018 a une saveur particulière. Quand vous venez avec une équipe comme Rowe Racing, vous savez que vous jouer la gagne et ils l'ont prouvé à plusieurs reprises. Walkenhorst Motorsport est une très bonne équipe, mais ce n'est pas leur faire injure que de dire que leurs moyens sont plus modestes. Nous avons gagné et nous seulement nous avions dominé la course ! Oui en effet, ce succès est spécial à mes yeux.
Quelles sont vos impressions après le resurfaçage de la piste ?
Beaucoup plus de grip ! Le comportement de la voiture en est complètement changé dans certains virages. Cette amélioration de l'adhérence facilite sans doute le travail des pilotes moins expérimentés, il sera donc sans aucun doute un peu plus difficile de doubler mais c'est la course !
Vous avez noué une belle relation au fil des ans avec Rowe Racing ?
En effet, je roule pour eux depuis 2016, je crois même que je suis le pilote qui roule chez eux depuis le plus longtemps, même si j'ai roulé ailleurs épisodiquement comme en 2018. Au fil des ans, j'ai accumulé beaucoup de bons souvenirs avex eux et BMW, des succès ici et à Daytona, des succès en DTM Class 1. Et j'espère que nous ferons encore mieux à l'avenir.
Difficile de passer de la GTP à la GT3 ?
L'inverse est assez facile, par contre il me faut quelques tours d'adaptation en repassant de la GTP à la GT3. En GT3, on a forcément une voiture plus lourde, avec moins d'aéro et moins de puissance mais je connais très bien la M4 GT3 donc je retrouve mes repères au bout de 2 tours.