22 ans jour pour jour après son succès lors de la manche inaugurale de l'ère MotoGP, Valentino Rossi débutait sa troisième saison en Fanatec GT World Challenge Europe powered by AWS. L'ancien champion du monde moto travaille dur et le trio avec Maxime Martin et Raffaele Marciello fonctionne déjà avec une belle 4ème place finale, soit le meilleur résultat de l'italien dans le championnat pour le moment.
Fanatec GT World Challenge Europe
En attirant Valentino Rossi dans les filets de l'équipe WRT à la fin de la saison 2021, Vincent Vosse a réalisé un très gros coup. Et l'équipe belge ne le regrette pas : l'italien s'accroche et entame une troisième saison dans l'équipe et nul doute que sa présence a facilité le rapprochement entre BMW et WRT. Après un premier succès l'an dernier dans le championnat Sprint à domicile à Misano en compagnie de Maxime Martin, le duo italo-belge est rejoint cette saison dans le championnat Endurance par un nouveau gros poisson recruté par WRT : Raffaele Marciello. Ce dernier a été époustouflant lors de son relais pour aller conquérir une 4ème place dans le dernier tour.
Engagé également en WEC cette saison, Valentino Rossi peut-il viser plus haut cette saison ? Nous avons fait le point avec l'intéressé.
Comment abordez-vous cette troisième saison en GT World Challenge ?
J'ai déjà roulé 2 fois cette saison lors des 12 Heures de Bathurst et de la première manche du WEC au Qatar. Le GT World Challenge est un championnat très compétitif et il y a beaucoup de voitures en Pro avec des pilotes très rapides, je verrai mon niveau face à eux. Les pneus sont également différents en WEC. La saison dernière a été positive, notamment en Sprint avec un succès et plusieurs podiums, en Endurance cela a été un peu plus difficile. Mais à Spa nous avons vécu une bonne course avec une 6ème place finale, il faudra faire mieux cette année ! Cette année nous sommes rejoint par Raffaele Marciello qui est assurément l'un des meilleurs pilotes au monde. Le début de ce week-end au Paul-Ricard a été un peu difficile et nous avons souffert de la comparaison par rapport à nos coéquipiers sur la #32.
La gestion de la dégradation des pneumatiques sur ces voitures pose souvent des difficultés aux nouveaux venus dans le championnat, vous êtes satisfait de vos progrès dans ce domaine ?
J'ai franchi un gros palier entre ma première et ma seconde saison. Je ne m'en sors pas si mal d'ailleurs dans ce domaine, ma grosse faiblesse ce sont les qualifications. Je suis bon sur un relais mais je suis encore tendre en qualif ! Et sur ce circuit il faut faire attention aux limites de piste.
Les 24 Heures du Nürburgring faisaient partie de vos objectifs initiaux lors de votre arrivée dans la discipline, qu'en est-il aujourd'hui ?
Ma cible principale aujourd'hui, ce sont les 24 Heures du Mans. Comme vous le savez, il faut obtenir le permis Norsdschleife et faire 2 courses sur une petite auto, et cela ne m'intéresse pas vraiment... J'ai déjà un programme chargé cette saison. Bien évidemment la règle est la même pour tous, on verra dans le futur, mais je n'ai pas envie de rouler dans une voiture plus lente qu'une GT3 !
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