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La saison a démarré sur un rythme endiablé pour Grégory Guilvert, un des plus fidèles éléments du championnat de France FFSA GT depuis... 10 ans tout juste ! Eh oui, ses débuts en Grand Tourisme remontent précisément au 21 mars 2008 à Nogaro.
Les années GT ont passé avec parfois des Porsche, une Lamborghini par ci, une Aston Martin par là, une McLaren aussi et surtout beaucoup d'Audi. C'est d'ailleurs au volant d'une R8 LMS GT4 engagée par Saintéloc que le Seine-et-Marnais a entamé une nouvelle campagne aux Coupes de Pâques à Nogaro. Avec le concours d'un excellent Fabien Michal, le podium n'est pas passé loin ! Mais Greg se sent toujours kartman et il va bientôt compléter son impressionnant bagage dans la discipline en prenant son premier départ en Superkart 250 !
Fidélité à Saintéloc et à Audi
Le « GT4 France » est particulièrement relevé cette année, avec une quarantaine de voitures et du beau monde dans les cockpits. Le week-end de Pâques a commencé dans l'allégresse chez Saintéloc avec la pole position de l'équipier de Greg, Fabien Michal. « C'était fabuleux, cette pole pour Fabien. Nous avions déjà couru ensemble en Blancpain Endurance Series avec la Lambo du Ruffier Racing en 2011. Il travaille et il progresse. Nous avons beaucoup bossé ensemble tout le week-end. »
Dans la course 1, l'Audi n°42 occupe la tête pendant quelques tours avant de devoir laisser passer la Ginetta des futurs vainqueurs. « Fabien a signalé un problème à la radio, mais il est allé au bout de son relais. En fait, on ramassait de la gomme et quand j'ai pris le volant, j'avais l'impression que la carcasse des pneus était cassée. J'ai préféré rester sur la réserve et on a pris le point de la 10ème place. »
A la lutte pour le titre
Dans la séance de qualification des « pros », Greg a décroché la 6ème place sur la grille de la course 2. « Nous avons analysé nos problèmes de la première course. Il semble qu'avec le poids de base de la voiture, le lest imposé par la Balance de Performance, le pilote et l'essence, nous sommes proches de 1700 kilos au moment du départ. Par conséquent, on dégrade beaucoup les pneus. On a décidé que j'allais attaquer pendant mon relais et que Fabien ferait ce qu'il pourrait par la suite. Finalement ça a mieux fonctionné que dimanche. Dès que je sentais venir le « pick up », j'attaquais de plus belle pour nettoyer les pneus. »
Greg réalise un début de relais tonitruant en gagnant deux places dès le premier tour, avant d'exécuter un peu plus tard un splendide dépassement en bout de ligne droite. Il conserve son 3ème rang jusqu'au passage de témoin peu après la mi-course. Fabien parvient à conserver l'espoir de podium du duo... jusqu'au dernier tour ! Gêné par la faute d'un pilote retardataire devant lui, Fabien se fait rattraper et devancer de seulement 89 millièmes à la photo finish. A l'issue de la course, Greg monte tout de même sur le podium afin de recevoir une montre Certina pour la qualité de ses performances. L'équipage Guilvert/Michal a quitté Nogaro à la 5ème place du championnat de France Pro-Am. C'est bien mais il faudra rapidement marquer de plus gros points pour s'inscrire dans la lutte pour le titre.
Un kart plus rapide qu'une GT ?
Le karting sur circuit auto, à fond dans le « Triple gauche » de Lédenon avec un 125cc KZ, Greg connaît déjà. Il est d'ailleurs double champion de France KZ2 Master Long Circuit 2015 et 2016. Mais dans trois semaines, il va réaliser un vieux rêve : débuter en Superkart à l'occasion de la deuxième manche du championnat de France Open FFSA de la spécialité. A Dijon-Prenois, il pilotera un Superkart pur et dur, un châssis MS Kart préparé par le team Karting Paradise de Jan Cramer, équipé d'un propulseur VM Motori d'usine, bicylindre 250 cm3 2 temps, qui développe une centaine de chevaux pour plus de 240 km/h en pointe.
Au niveau des chronos, la « bête » est nettement plus rapide qu'une GT4. Si l'on compare les temps en qualification à Nogaro, Peter Elkmann, poleman dans le Gers en juin dernier en Superkart, a été 7 secondes 7 plus rapide. Le même pilote allemand a également roulé une seconde plus vite que la Ferrari de Soheil Ayari lors de la dernière venue des GT3 à Nogaro en 2016.
« Ça fait très longtemps que j'en avais envie » avoue Greg qui s'était risqué à tester un engin de ce calibre en 2005 sur le circuit Carole. Rendez-vous à Dijon du jeudi 26 au samedi 28 avril !
Communiqué de presse Future Racing[/vc_column_text][vc_single_image image="44003" img_size="full" alignment="center"][/vc_column][/vc_row]