Le triple champion de l'IndyCar Series, Álex Palou, s'est imposé pour la course la plus rapide au monde, l'Indy 500. Et c'est également sa première victoire sur un circuit ovale.

La course que tout pilote d'IndyCar Series rêve, un jour, de gagner, c'est bien l'Indy 500. C'est tout au moins, sinon plus important qu'un titre en championnat. Le championnat d'IndyCar Series, Álex Palou l'a déjà conquis à trois reprises et il est le double tenant du titre.

Mais 2025 est jusqu'ici une saison exceptionnelle pour le pilote espagnol, sur les 6 courses disputées jusqu'à présent, il en a remporté 5. Et au soir de l'Indy 500, avec 306 unités à son compteur, il compte... 115 points d'avance sur son premier poursuivant.

Palou, "le meilleur lait que j’aie jamais goûté"

Palou a remporté la course sous régime de neutralisation après que le rookie Nolan Siegel a crashé sa Chevrolet Arrow McLaren n°6 dans le virage 2 lors du dernier tour des 200. La course avait commencé avec 43 minutes de retard à cause d’averses passagères. Le double champion en titre a dépassé la Honda Allegra n°28 de Marcus Ericsson (Andretti Global) au 187e tour et n’a plus quitté la tête.

Le meilleur lait que j’aie jamais goûté, a déclaré Palou sur le podium de la victoire après une grande gorgée de la traditionnelle bouteille de lait offerte au vainqueur. C’est tellement bon. Quelle sensation incroyable. Je n’arrive pas à y croire, a confié Palou. C’est incroyable de gagner. Il y a eu des moments où je me sentais bien, mais à la fin, je ne savais pas si j’allais pouvoir passer Marcus ou non. Et je l’ai fait. Première victoire sur ovale. Quel meilleur endroit pour ça ?

"Ça va marquer la carrière d’Alex Palou, ça va changer sa vie, et ça a certainement changé la mienne," a déclaré Chip Ganassi, le patron de l’équipe. Palou a surpris les 350 000 spectateurs présents au 187e tour en profitant de l’aspiration d’Ericsson pour plonger à l’intérieur dans le virage 1, signant ainsi le dernier des 22 changements de leader.

Il y avait des attardés devant qui compliquaient les choses, a expliqué Ericsson. Il a eu l’aspiration. Je ne savais pas s’il allait tenter le dépassement ou non. C’est ce que je me répète sans cesse maintenant : j’aurais dû couvrir l’intérieur.

Ericsson est resté proche de Palou durant les 13 derniers tours, mais jamais assez pour l’attaquer sérieusement et aller chercher une deuxième victoire au palmarès du trophée Borg-Warner.

C’est douloureux, a-t-il reconnu. Passer si près encore une fois. Deuxième ici pour la deuxième fois, et c’est une course où seul le vainqueur compte. C’est vraiment dur. On s’est battus jusqu’au bout. Félicitations à Alex et à Chip Ganassi Racing.