Le danois Christian Lundgaard et pensionnaire de l'Alpine Academy qui roule en FIA F2 en 2021 a fait une pige en IndyCar Series ce week-end à Indianapolis chez Rahal Letterman Lanigan Racing.
Le tracé routier de l'Indianapolis Motor Speedway s'apparente beaucoup aux tracés européens, ce qui a aidé à l'acclimatation de Christian Lundgaard, mais n'enlevons rien au talent du danois, il a réalisé un très bon week-end en tant que débutant dans la discipline.
Lundgaard s'est montré en IndyCar
Tout était nouveau pour Lundgaard ce week-end, lui qui roule en FIA F2 mais qui a aussi pu faire des tests en F1, il a pu voir les différences avec une IndyCar, une monoplace plus lourde et moins "aseptisée" dans son pilotage.
D'une bonne 7e place en essais libres, il a continué à épater son monde, y compris son patron d'écurie, où les réglages et son pilotage lui ont permis de jouer aux avant-postes aux qualifications, il a décroche le 4e chrono.
En course, il aura un peu marqué le pas, l'apprentissage de l'usure des pneus, le Push-to-Pass et les stratégies perturbées à la moindre intervention du Pace Car, sont autant d'éléments qui peuvent perturber un débutant.
Christian Lundgaard
Ce week-end a été incroyable. J'en ai apprécié chaque seconde. Les qualifications elles-mêmes, être dans le top 5 sur 28 voitures n'était pas prévu. Et je pense que cela nous a mis dans une bonne position pour la course. Sortir en tête de la course à un moment donné, c'était incroyable, mais il s'agissait de ne pas faire d'erreur, d'avoir une course propre et de s'en sortir.
Je voulais compléter ces 85 tours plutôt que me contenter de 60 ou plus. Le kilométrage était important pour acquérir l'expérience d'une course complète. Nous avons réussi et c'était assez dur, sur ces deux longues heures.
Je pense que la gestion des pneus est probablement là où j'ai le plus souffert, en cherchant jusqu'où je pouvais pousser. Mais ça a été une sacrée expérience, je pense que ça s'est bien passé, nous étions probablement plus sur une approche conservatrice que du côté offensif, l'objectif était de finir et de ne pas faire d'erreurs et je pense que nous avons réussi.
C'était une course difficile, je ne m'attendais pas à un drapeau jaune à la fin. Je manquais de Push to Pass à ce moment-là, et j'ai eu un peu de chance contre Bourdais parce qu'il avait 115 secondes ou quelque chose comme ça avec 10 tours à faire, donc je savais qu'il m'aurait eu de toute façon. Je suis content de la 12e place, j'ai acquis de l'expérience. Je vais rentrer chez moi, bien me reposer et avec une bonne expérience de l'Amérique.