Simon Pagenaud, vainqueur des 500 miles d'Indianapolis en 2019, espère pouvoir ajouter une nouvelle gravure de son visage sur le Borg-Warner Trophy et une nouvelle bague, synonyme d'une nouvelle victoire à l'Indy 500.
Les qualifications ne se sont pas déroulées comme il le voulait, un manque de vitesse sur sa Meyer Shank Racing motorisée par Honda, et une 22e place sur la grille de départ. Pour autant, la voiture en condition de course semble bien meilleure, ce qui donne de bons espoirs pour Simon Pagenaud.
Indy 500, Pagenaud confiant pour la course
Avec 22e position sur la grille de départ, un tout petit mieux que la 26e sur la grille de départ en 2021 avec une 3e place finale en course, est-ce que ça peut laisser de bons espoirs pour cette course ?
"J'ai une très très bonne voiture, peut-être encore meilleure qu'en 2021, et le très gros avantage c'est que beaucoup de pilotes se plaignent de leurs pneus, ce qui n'est pas notre cas. J'ai un gros avantage sur les long relais, donc j'espère que l'on aura de longues phases sans drapeau jaune."
"Entre le tour 20 et le tour 30 dans le relais, c'est là qu'on va pouvoir exploiter notre avantage, donc j'espère que l'on saura s'en servir. Il faudra que je sois agressif sur les re-starts aussi, car toutes les places sont importantes, il ne s'agit plus d'une course d'endurance, mais d'un sprint de 500 miles. L'objectif sera d'être dans le Top 5 aux alentours du 150e tour."
Comment explique-t-on la dégradation des pneus chez certains pilotes, est-ce qu'il s'agit des mêmes qui faisaient de très gros chronos en début de relais lors des qualifications ?
"La différence de vitesse entre les voitures sera moindre pour la course, car on aura plus d'appuis. Mais il y aura quand même une certaine différence, je l'ai constaté lors des essais en peloton en condition de course, et c'est très rapide."
"Je suivais Benjamin Pedersen, très rapide en ligne droite, mais sa tenue de route en virages ne parait pas saine, contrairement à moi, c'est là qu'est ma force. Il faudra que je joue avec ça en course, j'ai peut-être un léger déficit en vitesse pure, mais je vais jouer stratégique grâce au comportement plus sain de ma voiture."
Interview réalisée par notre confrère Michaël Duforest.