Pierre-Alexandre Jean, pilote de F4 France, a accepté notre invitation et nous dresse son bilan 2017.
Si tu devais résumer ta saison en un mot, lequel serait-il ?
Apprentissage. En terme de résultat, ça n'a pas été une saison très satisfaisante. Ce n'était pas l'objectif que je voulais atteindre. Mais en tout cas, ça a été une saison où j'ai appris énormément.
Pourtant tu as terminé 4e du championnat de F4 !
Oui c'est vrai. Mais je partais pour gagner le championnat. Donc, je suis forcément un peu déçu de finir 4e.
Si tu ne devais retenir qu'un moment précis de cette saison, lequel serait-il ?
Monza, mon meilleur souvenir de la saison. Les qualifications ont été très compliquées mais j'ai su rebondir en course et j'ai fait de très belles remontées. J'ai vraiment été fier de moi !
Si tu devais oublier un moment cette saison, lequel serait-il ?
Peut-être mon erreur de mise au point à Pau en qualifications. Ça m'a fait partir loin sur les courses et sur ce circuit, on sait que c'est toujours très compliqué de remonter. C'est peut être le point qu'il faut que j'oublie cette saison.
Si on te parle de 2018, que réponds-tu ?
Pour le moment, j'ai fait les essais hivernaux en Eurocup. On cherche encore les budgets pour la saison prochaine. Je ne sais pas encore ce que je vais faire, j'ai différentes opportunités. On est en train d'étudier le sujet.
Ton objectif de carrière il se situe plus en F1 ou alors sur une autre type de catégorie ?
Mon rêve, c'est le sprint, la monoplace et donc bien sûr la F1, sous réserve de réussir à trouver les budgets nécessaires. Mon objectif est de devenir pilote professionnel et je saisirai donc les opportunités qui se présenteront à moi pour le devenir.
Tu as couru avec pas mal de pilote français, as-tu des affinités avec certains d'entre eux ?
Il y a certains avec qui je m'entends bien, je discute parfois avec eux. Après je ne les vois pas les week-ends pour sortir et m'amuser. Je connais bien Victor Martins et Arthur Rougier parce que j'étais avec eux au Mans à la FFSA Academy. Pareil pour Hugo Chevalier. Mais sinon, il n'y a pas plus d'affinité que ça.