Actuellement organisé sur le circuit de Termas de Río Hondo, le Grand Prix d'Argentine pourrait retrouver le circuit de Buenos Aires dans les prochaines années.
Le circuit de Buenos Aires souhaite accueillir à nouveau le MotoGP. La première édition en Championnat du Monde sur le circuit de la capitale argentine a eu lieu en 1961. Le pilote local Jorge Kissling est le premier à avoir inscrit son nom au palmarès. Au total, onze éditions ont eu lieu, dont la dernière s'est courue en 1999, avec la victoire de Kenny Roberts Jr avec la Suzuki. Depuis 2014, le circuit de Termas de Río Hondo accueille les pilotes en Argentine.
L'Autodromo Oscar y Juan Gálvez a prévu de faire des travaux d'infrastructure pour obtenir la licence Grade 2 de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) et recevoir le MotoGP.
"Il y a une intention claire. Les travaux vont commencer pour commencer à améliorer le circuit, pour lui donner de la valeur et pour l'homologation Grade 2, c'est la première intention et pouvoir recevoir le MotoGP en 2026", déclare Juan Pablo Sassano, responsable des événements sur le circuit de Buenos Aires, à la chaîne de télévision Carburando. "Les travaux se concentrent sur les infrastructures puis nous travaillerons également sur l'amélioration des stands. Il y aura de nombreux travaux. Il y a des détails que je ne peux toujours pas dire parce que nous ne les connaissons pas clairement. Il y a toujours un contact avec la FIM (Fédération Internationale de Motocyclisme), car ce travail se fait en collaboration avec elle."
Changement de circuit en 2026 ?
Le circuit de Termas de Río Hondo dispose d'un contrat avec Dorna jusqu'en 2025. Cela pourrait permettre à la piste de Buenos Aires d'être l'hôte du Grand Prix d'Argentine dès 2026, année où le Brésil fait son retour au calendrier du MotoGP.
Pour rappel, les éditions 2020 et 2021 ont été annulées à cause de la pandémie mondiale, tandis que la dernière n'a pas eu lieu en raison des "circonstances actuelles", notamment avec l'arrivée du nouveau président Javier Milei, qui a mis en place des réformes d'austérité et de réduction des dépenses publiques. L'édition 2025 est également incertaine, la situation n'ayant pas évolué en Argentine.