Le constructeur Ducati est souvent critiqué en MotoGP pour sa grande présence, fournissant quatre équipes. Carlo Pernat, manager d'Enea Bastianini, pense qu'il ne faut pas incriminer la marque italienne.
Ducati fournit des motos à son équipe d'usine, où sont présents Francesco Bagnaia et Enea Bastianini, mais aussi Pramac, avec Jorge Martín et Johann Zarco, Gresini, avec Alex Márquez et Fabio di Giannantonio, et VR46, avec Luca Marini et Marco Bezzecchi. Cette forte présence sur la grille a souvent était source de critiques. Mais pour Carlo Pernat, le MotoGP doit beaucoup au constructeur italien.
"Ducati est critiqué pour avoir huit motos sur la piste, mais ce n’est pas directement de leur faute. C’est plutôt la responsabilité de ceux qui n’ont pas fabriqué ces motos, comme Suzuki, qui n’a jamais eu d’équipe satellite", déclare-t-il à GPOne. "Si Ducati n’avait pas existé, nous n’assisterions pas à un Championnat du monde avec 24 participants, mais à une saison avec moins de pilotes et moins de spectacles."
Une politique tournée vers les jeunes
Arrivée en 2014 chez Ducati, Gigi Dall'Igna s'est tourné vers les jeunes pilotes, en délaissant des pilotes d'expérience comme Jorge Lorenzo, pilote en 2017 et 2018, ou Andrea Dovizioso, pilote Ducati de 2013 à 2020. Ces pilotes, comme un Valentino Rossi qui a été présent avant l'arrivée de Gigi Dall'Igna, coûtaient beaucoup d'argent à la marque italienne.
"Gigi Dall'Igna a initié la politique des jeunes, avec une grande capacité à choisir des pilotes. Le tout avec les équipes appropriées et une moto presque imbattable, et qui, je pense, le sera également la saison prochaine."