Quelques jours après le Grand Prix du Portugal, Liberty Media a annoncé avoir conclu un accord pour acquérir Dorna Sports, qui détient les droits commerciaux du MotoGP. Carmelo Ezpeleta répond aux différentes interrogations.

Détenu par Bridgepoint depuis 2006, rejoint par le fonds public canadien CPP Investments en 2012, Dorna devrait changer de main à la fin de l'année 2024. Le 1er avril dernier, Liberty Media, détenteur des droits commerciaux de la F1, a trouvé un accord pour acquérir la société espagnole. Cette acquisition est soumise à l'obtention des autorisations et approbations des autorités chargées du droit de la concurrence et des investissements étrangers des diverses juridictions.

Carmelo Ezpeleta répond aux différentes interrogations sur Liberty Media

Interrogé par Speedweek, Carmelo Ezpeleta explique qu'il n'y a "aucune relation avec Liberty Media", le temps que les autorités approuvent cette acquisition. Rappelons que la société américaine prendra une participation de 84% dans Dorna, en plus des 100% qu'elle détient dans Delta Topco, propriétaire des droits commerciaux de la F1. Bien que les deux disciplines soient sous le même pavillon, Carmelo Ezpeleta assure que ce seront deux sociétés distinctes qui seront à la tête de chacun des sports. L'homme assure également qu'il restera à la tête de Dorna, assurant qu'il ne démissionnera pas.

Concernant les trois catégories qui composent le MotoGP, à savoir la catégorie reine, le Moto2 et le Moto3, Carmelo Ezpeleta assure que Liberty Media reprend "l'idée générale du Championnat du Monde". Liberty Media achète également le Superbike et le Supersport. Quant à la MotoE, l'homme à la tête de Dorna explique que la discipline électrique continuera.

"Nous devons continuer dans cette voie parce que cela fait partie d'un mouvement général dans le monde dont nous ne pouvons pas être absents. Nous pensons que nous devons continuer dans cette voie car il existe dans le monde une mobilité qui s'accompagne de moteurs électriques. Dans le même temps, nous travaillons avec des fabricants sur les carburants durables ; nous avons les deux portes ouvertes", déclare-t-il.

Carmelo Ezpeleta annonce également qu'un salaire minimum devrait être instauré prochainement en MotoGP, sous l'impulsion des pilotes. Il explique également chercher des solutions pour attirer de nouvelles nationalités dans la catégorie reine (actuellement, il y a dix pilotes espagnols, six pilotes italiens, deux pilotes français, un pilote sud-africain, un pilote australien, un pilote portugais et un pilote japonais).